Les quatre copines délurées de Sex and the City 2 devraient imposer leur girl power... De son côté, une vieille dame donnera le goût des livres à un Gérard Depardieu touchant dans La Tête en friche de Jean Becker.
Sex and the City 2 : et ils vécurent heureux... deux ans ! En 2008, Carrie Bradshaw (Sarah Jessica Parker) épousait enfin Mr. Big, l'homme de sa vie qui lui avait échappé pendant six saisons à la télé. Aujourd'hui, la chroniqueuse réalise que la vie conjugale manque parfois cruellement de fun. Un voyage à Abu Dhabi avec ses copines, Samantha, Miranda et Charlotte, devrait lui remonter le moral... Le plaisir des retrouvailles avec nos New-Yorkaises préférées n'est pas complet. La faute à un rythme en berne, surtout en deuxième partie après une première heure assez réjouissante.
Alors certes, le scénario est convenu (sur le thème de la routine de la vie de couple et la difficulté de jongler entre le travail et les enfants), l'indispensable New York quasi absente de ces nouvelles aventures, et la scène dans le souk avec les femmes en burka (certaines d'entre elles cacheraient des vêtements de marque) frise le ridicule, mais... Mais ne boudons pas notre plaisir des retrouver les quatre fashionistas, leur débauche de fringues, traînes et autres tiares, leurs questionnements et leurs états d'âme, dans une escapade finalement sympathique. Mention spéciale au personnage de Samantha (Kim Cattrall), qui a sa façon bien à elle de gérer les effets désagréables de la ménopause !
La Tête en friche ou le pouvoir de la littérature. Jean Becker, le réalisateur de Dialogue avec mon jardinier, aime la France rurale, celle de la nappe à carreaux et des parties de belote au café du village. Il y a tout cela dans La Tête en Friche, exemple typique du cinéma de papa, jamais avare de bons sentiments. Cette adaptation d'un roman de Marie-Sabine Roger relate l'histoire d'amour filial entre Germain (Gérard Depardieu, presque aussi émouvant que dans Mammuth), un quasi-analphabète que sa mère a toujours rejeté, et une intellectuelle amoureuse des livres (Gisèle Casadesus). Bref, tout cela n'est pas d'une originalité folle mais certains dialogues, signés Jean-Loup Dabadie, font mouche.
Alors certes, le scénario est convenu (sur le thème de la routine de la vie de couple et la difficulté de jongler entre le travail et les enfants), l'indispensable New York quasi absente de ces nouvelles aventures, et la scène dans le souk avec les femmes en burka (certaines d'entre elles cacheraient des vêtements de marque) frise le ridicule, mais... Mais ne boudons pas notre plaisir des retrouver les quatre fashionistas, leur débauche de fringues, traînes et autres tiares, leurs questionnements et leurs états d'âme, dans une escapade finalement sympathique. Mention spéciale au personnage de Samantha (Kim Cattrall), qui a sa façon bien à elle de gérer les effets désagréables de la ménopause !
La Tête en friche ou le pouvoir de la littérature. Jean Becker, le réalisateur de Dialogue avec mon jardinier, aime la France rurale, celle de la nappe à carreaux et des parties de belote au café du village. Il y a tout cela dans La Tête en Friche, exemple typique du cinéma de papa, jamais avare de bons sentiments. Cette adaptation d'un roman de Marie-Sabine Roger relate l'histoire d'amour filial entre Germain (Gérard Depardieu, presque aussi émouvant que dans Mammuth), un quasi-analphabète que sa mère a toujours rejeté, et une intellectuelle amoureuse des livres (Gisèle Casadesus). Bref, tout cela n'est pas d'une originalité folle mais certains dialogues, signés Jean-Loup Dabadie, font mouche.
Magali Hamard - mercredi 02 juin 2010 à 13h40
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