Box-office US : The Devil Inside détrône Tom Cruise

Ce week-end, The Devil Inside, petit film d'horreur dans la lignée de Paranormal Activity, a créé la surprise en détrônant Mission : impossible, Protocole fantôme au box-office nord-américain, avec 34,5 millions de dollars de recettes.

  

 

La Paramount ne connaît pas la crise ! Roi du box-office en 2011 face à la Warner, son éternelle rivale, le célèbre studio hollywoodien débute en beauté l'année 2012 avec le carton surprise de sa dernière production horrifique, le week-end dernier dans les salles de cinéma. En effet, The Devil Inside, film d'horreur à petit budget (il n'a coûté qu'un million de dollars à la Paramount), a pris d'assaut le box-office nord-américain en engrangeant 34,5 millions de dollars de recettes. Par conséquent, nouveau pari gagné par la Paramount, après le succès énorme de Paranormal Activity 3 au box-office mondial (plus de 200 millions de dollars de recettes pour un budget de moins de 5 millions).

Ce nouveau film d'horreur aux acteurs méconnus se permet même de détrôner Mission : impossible, Protocole fantôme avec Tom Cruise de sa place de leader du box-office US. Notons tout de même que le quatrième épisode des aventures de l'agent Ethan Hunt, qui est également produit par la Paramount, a récolté 20,5 millions de dollars supplémentaires pour un cumul de 170 millions de dollars de recettes sur le sol américain, selon le site spécialisé boxoffice.com.

Sur la troisième marche du podium, Sherlock Holmes 2 : jeu d'ombres, avec Robert Downey Jr. et Jude Law en têtes d'affiche, continue de réaliser un score honorable avec 14 millions de dollars, pour un cumul de 157 millions de dollars depuis sa sortie dans les salles obscures le 16 décembre dernier. Suivent dans le classement Millenium : les hommes qui n'aimaient pas les femmes (11,3 millions de dollars), Alvin et les Chipmunks 3 (9,5 millions) et Cheval de guerre (8,6 millions), le nouveau film événement de Steven Spielberg.

W.B. - mardi 10 janvier 2012 à 10h56

Hollywoo : Florence Foresti "blessée" par les accusations de plagiat

Florence Foresti, ainsi que les deux autres co-auteurs du film Hollywoo, ont été accusés de contrefaçon par une scénariste. Blessée par cette attaque, l'humoriste préférée des Français a choisi de répondre à sa détractrice par le biais d'un communiqué.

  

 

Sorti en salle le mercredi 7 décembre dernier, le film Hollywoo, porté par Florence Foresti et Jamel Debbouze, a déjà attiré 2,1 millions de spectateurs. Sans atteindre les scores d'Intouchables, ce long-métrage fait son petit bonhomme de chemin au box-office. Malheureusement pour ses auteurs (Florence Foresti, Xavier Maingon et Pascal Series), un grain de sable est venu enrayer la machine. En effet, Dodine Herry-Grimaldi, une scénariste française (Les Randonneurs), les a assignés en justice pour contrefaçon.

"Fortement blessée" par cette accusation, Florence Foresti a souhaité répondre à ces attaques par le biais d'un communiqué envoyé à l'AFP, hier. Elle déclare : "Cette personne salit mon nom, mon oeuvre, la confiance de mes fans et des spectateurs. (...) Je ne conteste pas le fait qu'elle ait pu développer une histoire similaire, puisque c'est très souvent le cas dans le domaine de la création et de l'écriture. (...) Comme toutes les idées fortes, l'idée de départ de ce film a visiblement été partagée par d'autres. Depuis la sortie du film, nous avons déjà reçus mes co-auteurs et moi-même près d'une dizaine de mails d'auteurs, professionnels ou non, en témoignant".
Visiblement très touchée par cette accusation de plagiat, Florence Foresti ajoute :"Si j'avais plagié le scénario de la plaignante, je me serais épargné 3 ans de labeur et peut-être même quelques erreurs. (...) Je ne suis ni assez bête, ni assez incompétente pour avoir à piller des oeuvres impunément. J'ai aussi un brin de morale. (...) Mon travail en one-woman show et en télévision ont, je crois, déjà attesté de mes capacités d'auteur de création".

Cette affaire sérieuse ne se réglera pas par communiqués interposés, mais bel et bien devant la justice. Pour la défense de leurs auteurs, les producteurs de Hollywoo plaident "le concours de circonstances" et disent ne jamais avoir eu connaissance d'un projet similaire.

Sarah-Louise Guille - mardi 10 janvier 2012 à 12h25