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jeudi 31 mars 2011

Nouveauté : Nous avons vu Cauchemar en cuisine sur M6

M6 proposera dès le 18 avril l'adaptation du programme à succès Hell's Kitchen-Cauchemar en Cuisine du chef anglais Gordon Ramsay. La chaîne a déniché Philippe Etchebest, un chef rugbyman savoureux.

 


Philippe Etchebest : Deux étoiles au Michelin, un crâne chauve, des muscles, un regard qui tue mais un coeur de chamallow. M6 a trouvé le cuistot idéal pour l'adaptation française de Cauchemar en cuisine, programme porté outre-Manche par le charismatique Gordon Ramsay (la version anglaise est diffusée sur W9). La chaîne est allée chercher son nouveau poulain dans les vignobles de Saint-Emilion, où Philippe Etchebest (rien à voir avec Christian Etchebest, ex chef de l'émission Bon... et à savoir) tient son restaurant, l'Hostellerie de Plaisance. Le cordon bleu balèze a fait sa première apparition comme juré dans Top Chef ce lundi.

La mission de ce basque rugbyman de 48 ans dans Cauchemar en cuisine ? Débarquer dans des restaurants au bord de la faillite, faire un diagnostic, et mettre en oeuvre des solutions pour redresser rapidement l'affaire. Un concept qu'avait déjà testé M6 en 2005, avec Jean-Pierre Coffe, sous le titre Panique en cuisine. Au menu de la première émission (deux autres sont déjà en préparation), diffusée en prime le 18 avril, un établissement du port de Toulon. Heu, on vous prévient, après ça, vous n'irez plus jamais au restaurant de la même façon.


Carte à rallonge bourrée de surgelés, personnel mou du genou, déco ringarde et hygiène très limite, Philippe Etchebest a du boulot. Et il adopte le traitement électrochoc pour sortir les proprios dépassés du marasme. La veille de son arrivée, ils ont encaissé 4,5 euros de recette ! Après avoir testé un repas tel un client lambda (une séquence pathétique mais très drôle, il commande six plats en tout), le chef retrousse ses manches et bouscule la routine, balançant sans chichis leurs quatre vérités à Sissi et Pierre-Marie qui ont du mal à encaisser. Du coaching violent mais bienveillant, qui finira par porter ses fruits, y compris auprès de la petite fille du couple, délaissée par des parents débordés. Dans la deuxième émission (que nous n'avons pas pu visionner), Etchebest s'attaque à un établissement de Fontvieille, qui pâtit de sa réputation... d'ancien hôtel de passe !

Philippe Etchebest n'est pas fan de la télé-réalité : c'est son épouse qui l'a convaincu d'accepter la proposition de M6. Bien lui en a pris. Son franc-parler redoutable mêlé à une authentique envie d'aider font merveille à l'antenne. Vous l'aurez compris, nous, on est déjà fans.

Virginie Sellier - jeudi 31 mars 2011 à 10h55

XIII, la série : Sur Canal + dès le 18 avril

Après une première mini-série diffusée en 2008, Canal + remet la gomme avec une saison complète cette fois, et un nouveau casting avec Virginie Ledoyan notamment. Débuts de XIII fixés au lundi 18 avril.

 


En 2008, Canal + lançait XIII, mini-série évènement adaptée de la bande-dessinée imaginée par Jean Van Hamme. Une déclinaison couronnée de succès puisque, grâce à son casting hollywoodien, la série s'est exportée dans le monde entier, vendue dans plus de 160 pays, et a réalisé d'excellentes audiences sur la chaîne. Canal + parviendra-t-elle à réitérer son exploit ? Elle mise en tout cas beaucoup sur cette salve de nouveaux épisodes. Au total, treize ont été tournés, d'une durée de 45 minutes chacun. La diffusion est prévue pour le lundi 18 avril, à coup de deux épisodes par semaine dès 20h50.

Mais la tâche ne sera pas simple. Car si le casting demeure international, il a été largement modifié. Stephen Dorff a laissé sa place à Stuart Townsend pour incarner le héros de la série et Val Kilmer, alias La Mangouste, n'apparaît plus dans le scénario. Aisha Tyler et Caterina Murino répondent toujours présentes, rejointes par Virginie Ledoyen, la petite frenchy de la distribution.

Pour ce qui est de l'histoire, les amateurs de la BD XIII risquent de se retrouver quelque peu déboussolés. Le scénario est librement inspiré de l'œuvre originale, inutile donc d'essayer de se repérer par rapport aux albums, vous n'en seriez que davantage perdus. De plus, malgré les changements de casting, il s'agit bel et bien d'une suite. On ne commence donc pas la série avec cette scène pourtant si accrocheuse où XIII se réveille blessé et amnésique. La recherche de son passé se poursuit donc, sans que les faits antérieurs ne soient vraiment racontés explicitement. Pas facile de s'y plonger dès le premier épisode donc, mais les moyens investis, digne d'une série "à l'américaine", méritent certainement que l'on s'y attarde plus longuement.

A noter que le premier épisode de XIII sera offert à tous les internautes le soir même de sa diffusion télé. Il sera disponible sur Facebook et sur le site officiel de XIII, la série.

Mathilde Saez - mercredi 30 mars 2011 à 17h50

James Bond 23 : Début du tournage en novembre !

Judi Dench, "M" depuis GoldenEye en 1995, a révélé à L'Express que le tournage de James Bond n° 23 commencerait en novembre. Rappelons que ce nouvel opus, retardé à cause des ennuis financiers de la MGM, sera réalisé par Sam Mendes (Les Noces rebelles) et toujours emmené par Daniel Craig.

 

 


On n'y croyait plus, mais finalement James Bond 23, que va réaliser Sam Mendes (Les Noces rebelles), semble enfin sur de bons rails. C'est désormais confirmé, les premières prises de vues devaient avoir lieu à l'automne 2011. Retardées à cause des gros ennuis financiers du studio MGM, les nouvelles aventures de l'agent au service de Sa Majesté vont être tournées à partir de novembre 2011, soit un an pile avant la sortie du film en salle prévue le 9 novembre 2012. C'est Judi Dench, elle-même, qui a donné l'information au magazine L'Express. En revanche, l'interprète de "M", le supérieur de Bond depuis GoldenEye en 1995, n'a rien divulgué sur les lieux de tournage ou le casting.

Seule certitude : dans cette suite directe à Quantum of Solace tourné en 2008, Daniel Craig revêtira pour la troisième fois le smoking de 007 et Judi Dench tentera, à nouveau, de le canaliser. Au rayon des méchants probables, on annonce Javier Bardem (nommé à l'Oscar du meilleur acteur cette année grâce à Biutiful) et Ralph Fiennes, alias Voldemort dans la saga Harry Potter.

Dans ce nouvel opus qui pourrait s'intituler Red Sky at Night, l'acteur britannique deux fois nommé à l'Oscar pourrait retrouver Rachel Weisz, sa partenaire de The Constant Gardener. En effet, la petite amie de Daniel Craig est fortement pressentie pour jouer une "méchante" James Bond Girl. Exit Anthony Hopkins : contrairement à la rumeur, la star du Silence des agneaux ne sera pas au générique.

jeudi 31 mars 2011 à 11h43

mercredi 30 mars 2011

Le Flingueur

Date de sortie cinéma : 6 avril 2011
Le Flingueur
Réalisé par Simon West
Avec Jason Statham, Ben Foster, Tony Goldwyn, plus

Titre original : The Mechanic
Long-métrage américain . Genre : Action , Thriller
Durée : 01h32min Année de production : 2011
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Synopsis : Le tueur parfait est celui dont le crime passe pour un accident. Pour ce genre de job, Arthur Bishop est le meilleur. Chacun de ses contrats impossibles lui rapporte une fortune. Il n’a jamais eu d’état d’âme, jusqu’à ce que son ami et mentor devienne la victime, et que le fils de ce dernier décide de mener sa vengeance à ses côtés…


Et soudain, tout le monde me manque

Date de sortie cinéma : 20 avril 2011


Réalisé par Jennifer Devoldere
Avec Mélanie Laurent, Michel Blanc, Géraldine Nakache


Long-métrage français . Genre : Comédie dramatique
Durée : 01h38min Année de production : 2010
Distributeur : UGC Distribution

Synopsis : La famille, c'est compliqué…
Surtout quand Eli, le père, bientôt 60 ans, attend un enfant de sa nouvelle femme. À l’annonce de la nouvelle, ses deux grandes filles, Dom, qui cherche a adopter, et Justine, qui passe d’un petit ami à un autre sans trop d’état d’âme, sont ébranlées.
Pour se rapprocher de Justine avec qui il n’a jamais pu s’entendre, Eli a la bonne idée de se lier d’amitié avec tous ses ex… A son insu.
Mais lorsque Justine tombe de nouveau amoureuse et qu’Eli s’apprête à tout gâcher, la famille est sur le point d’imploser. Est-ce que tout ce petit monde va parvenir à se réconcilier avant qu’il ne soit trop tard ?



Superman : Amy Adams campera Lois Lane !

L'actrice Amy Adams, à l'affiche actuellement de l'excellent Fighter, vient d'être choisie pour incarner sur grand écran la journaliste Lois Lane dans Superman: Man of Steel que signera Zack Snyder (Sucker Punch).

 


En pleine promotion de son nouveau film Sucker Punch à Paris, le réalisateur Zack Snyder a appris une très bonne nouvelle à l'actrice Amy Adams : elle vient de décrocher le rôle de la journaliste Lois Lane dans le reboot Superman: Man of Steel, que l'auteur de 300 prépare actuellement sous l'oeil avisé de son producteur, Christopher Nolan (Inception).

Par conséquent, la jeune comédienne, qui a été nommée cette année à l'Oscar du meilleur second rôle féminin pour sa très belle performance dans Fighter de David O. Russell, donnera la réplique à Henry Cavill (Clark Kent/Superman), à Kevin Costner (Jonathan Kent) et à Diane Lane (Martha Kent). Son nom s'ajoute à la liste des actrices qui ont incarné par le passé ce personnage emblématique au cinéma, c'est-à-dire Phyllis Coates, Margot Kidder et Kate Bosworth.

"Nous avons recherché ardemment notre Lois, et pour nous, ce n'était pas une mince affaire car c'est évidemment un rôle très important. Nous avons auditionné énormément de monde, mais quand nous avons rencontré Amy Adams, nous l'avons trouvée parfaite", a indiqué Zack Snyder au Los Angeles Times. Et de préciser également dans un communiqué officiel : "Amy a tout le talent nécessaire pour mettre en avant les qualités de Lois : intelligente, forte, drôle, chaleureuse, ambitieuse et évidemment belle."

Le tournage de Superman: Man of Steel débutera cet été à Vancouver. La sortie de ce très attendu blockbuster est prévue pour décembre 2012.

W.B. - lundi 28 mars 2011 à 16h36

Gwyneth Paltrow prépare son premier album

L'actrice américaine, qui s'est découvert une fibre musicale après ses prestations dans la série événement Glee et son rôle de chanteuse en tournée dans Country Song, sortira finalement un album d'ici à la fin de l'année.

 


Étonnant que Gwyneth Paltrow n'ait pas poussé la chansonnette bien avant avec un mari comme Chris Martin, chanteur du groupe à succès Coldplay ! La comédienne récompensée de l'Oscar de la meilleur actrice en 1999 pour Shakespeare in Love vient de se lancer officiellement dans la musique après avoir signé un contrat avec le label Atlantic Records. Une reconversion que l'Américaine entame peu après ses brillantes prestations dans la série musicale Glee.

Durant les trois épisodes où elle apparaît, elle chante notamment le tube Umbrella de Rihanna ou encore Do You Wanna Touch Me, la reprise de Joan Jett datant de 1981. Sa performance lors des derniers Grammy Awards où elle interpréta la chanson Fuck You avec l'éminent producteur Cee-Lo Green ne fera que confirmer cette nouvelle vocation. Gwyneth Paltrow a d'ailleurs fait savoir qu'elle voudrait collaborer avec les plus grands. En janvier dernier, lors de la cérémonie des Oscars, elle espérait faire un duo avec le boss du hip-hop Jay-Z. "Je pense qu'on formerait une bonne combinaison. C'est un génie et je suis sa plus grande fan", avait-elle alors déclaré.

Étrange quand on sait que Gwyneth Paltrow se destine plutôt à chanter un album pop-country. Un style qu'elle a pu cultiver dans son dernier film, Country Song, attendu le 4 mai prochain en France, dans lequel elle incarne une chanteuse country alcoolique en baisse de popularité. L'actrice devrait donc tourner le dos quelque temps au cinéma si elle désire se consacrer à son premier album.

Thomas Folliot - dimanche 27 mars 2011 à 15h00

lundi 28 mars 2011

Chez Gino film héroïque

 Chez Gino, troisième long métrage de Samuel Benchetrit, marche sur les traces de la comédie italienne - mais aussi du polar scorsesien, du vrai-faux documentaire, du film-collage. Gonflé.


Chez Gino.



   « Je suis, disait il y a peu Samuel Benchetrit de passage à Strasbourg, dans l'adolescence du cinéma ». « Adolescence, définit pour sa part le Petit Robert : âge qui succède à l'enfance, immédiatement après la crise de la puberté ». En trois films (Janis et John, J'ai toujours rêvé d'être un gangster, Chez Gino) qui constituent en somme comme une étrange « trilogie cinéphilique », Benchetrit se sera donc posé avec armes, bagages et souvenirs, dans ce peu confortable intervalle : prétendant aux succès publics, mais bourrés de jokes plus ou moins private ; des comédies certes, mais saturées d'une mélancolie tendant parfois au cauchemar ; et jouant de ses ostensibles références sur le ton du dynamitage radical autant que de l'hommage transi. On ne fait pas, au cœur même du système de production, plus gonflé : ça passe ou ça casse ? 
 Globalement, ça passe - mais le boulet ne passe jamais bien loin. De Chez Gino le synopsis, c'est son grand charme, dit à peu près tout et n'importe quoi. Gino (José Garcia, simultanément très marrant et assez pathétique, avec des bouffées de folie) tient depuis trente ans à Bruxelles une pizzeria qui ne marche pas fort, file le parfait amour conjugal avec sa fort belle épouse (Anna Mouglalis, formidable sur un inattendu registre mi-burlesque, mi-expressionniste), gère aussi bien que possible, c'est-à-dire assez mal, ses rapports avec ses enfants adolescents. 

Ruptures de ton

      Quand lui est annoncée d'Italie la mort prochaine de son vieil oncle, mafieux milliardaire, une grosse part de l'héritage lui est dévolue - à charge pour lui de prouver qu'il est devenu, comme il l'a imprudemment laissé entendre, un redoutable parrain rackettant à son seul profit toutes les pizzerias de la ville. Moyennant quoi, il commande à un pauvre réalisateur de publicités locales (Benchetrit lui-même, jeu instable et physique flegmatique) flanqué d'une équipe technique notablement incompétente, un faux documentaire accréditant son statut de gangster de haut vol. D'où film dans le film (Sacha Baron Cohen ou Kevin Smith ne sont jamais bien loin), portraits affectifs de beaux bras cassés, mélange des genres et ruptures de ton. 
 Au centre de ce drôle de film de deuil, tout un pan de l'histoire du cinéma, du côté bien sûr de la comédie italienne des années 60/70 (c'est sa pulsion L'Argent de la vieille - Affreux, sales et méchants), avec des échappées vers le polar scorsesien, le drame intimiste à la Cassavetes (Ben Gazzara vient faire irruption dans l'affaire, avec des mines de vieux matou napolitain), le lyrisme visuel (magnifique image de Guillaume Schiffman, l'homme qui éclaira déjà Gainsbourg, vie héroïque), voire le surréalisme malade de John Woo période chinoise (dix ou douze cadavres en puissance dans une Rolls opératique, il ne manque que l'envol des colombes !) 
 Bien sûr, le tout manque cruellement de rythme, comme tout film-collage. Mais de ce défaut prétendument rédhibitoire quand on se mêle de comédie, Benchetrit fait un atout bizarre, chacun ici tendant à jouer très vite dans un film lui-même par instant considérablement ralenti. Objet Filmique Mal Identifiable, il n'est pas du tout certain que Chez Gino trouve son plus large public. Mais il est bien sûr, en revanche, que sa considérable prise de risque le rende à tous égards plus passionnant que les misérables comédies consensuelles dont est aujourd'hui fait le cinéma français dit, à si injuste titre, populaire.
J.M. DNA 

La dolce vita à Strasbourg

 L'écrivain-réalisateur Philippe Claudel suit les pas d'un père veuf en proie à la mélancolie, sur les terres du burlesque et de l'émotion. Dans Tous les soleils, comédie aux accents charmants, dans un Strasbourg estival et joyeux.

Tous les soleils.



  Au cinéma, on avait quitté Philippe Claudel en 2008 avec le drame à succès Il y a longtemps que je t'aime. Il y racontait avec une élégance rigoureuse le retour à la vie d'une mère à sa sortie de prison - mais limitait la portée de son récit par un dénouement d'une grande lâcheté morale. 
 On le retrouve aujourd'hui sous un jour nouveau, entre souplesse et fantaisie, gravité et allégresse. Là encore, il est question de fractures et de sauvetage. Mais ici, nulle pesanteur, nulle dramatisation à outrance. Les enjeux ne disent mot, les liens qui unissent et font tenir ses personnages debout se tissent en sous-main : l'émotion passe en contrebande. 
 Alessandro, veuf d'origine italienne et professeur de musique baroque à Strasbourg (Stefano Accorsi, émouvant), élève sa fille adolescente et cohabite avec son frère, anarchiste en robe de chambre décidé à rester cloîtré jusqu'à la chute de l'empire berlusconien - c'est Neri Marcore, burlesque et chaleureux. A l'heure où sa petite, devenue grande à son insu, vit ses premiers émois amoureux, Alessandro vacille. 
 Tous les soleils trouve son éclat sur la brèche. S'y côtoient le rire et les larmes, la farce et la mélancolie, les vivants et les morts, l'inertie et le mouvement - Strasbourg est à cet égard très joliment appréhendée, sous un soleil rieur, par ses accents cosmopolites, ses contrastes saisissants, son énergie urbaine. Car les absents tiennent ici une place de choix et nourrissent les tourments de ce père endeuillé, comme de celle dont il croisera la route (Clothilde Courau, enfin libérée de ses juvéniles emplois). 
 Film de fantômes ? La mémoire est ici persistance rétinienne et Philippe Claudel l'envisage frontalement dans une très belle séquence finale de réconciliation chorale où la mélancolie cède la place au sourire. La tarentelle, cette musique populaire destinée à soigner les âmes chagrines dans le sud de l'Italie du XVIe siècle, qui scande la vigoureuse bande son, distille ses effets. Les humeurs contrastées du film, qui se souvient de ce point de vue des comédies italiennes des 60's, convergent vers une douceur apaisante et trouvent leur harmonie. Ce qui était tapi dans l'ombre se donne à voir. Et l'émotion dès lors offre de belles résonances.
ANNE-CLAIRE CIEUTAT.

Hell Driver" : Nicolas Cage et ses rôles d'enfer !

Dans "Hell Driver", Nicolas Cage sort de l'enfer, un lieu qu'il a déjà visité dans sa filmographie. L'occasion d'en parler avec lui pendant une interview... d'enfer.




Propos recueillis par Maximilien Pierrette - Montage : Sébastien Olland

"Avatar 2" : James Cameron en mode repérage !

Si ses plans de repérage sous-marins ont été perturbés par le récent séisme au Japon, James Cameron continue de préparer activement "Avatar 2", dans la forêt amazonienne. Et c'est le moment qu'a choisi Arnold Schwarzenegger pour lancer entendre qu'il serait de l'aventure.



Prévu pour décembre 2014, Avatar 2 n'en est pas moins en phase de pré-production avancée, et James Cameron planche toujours sur le look de la version sous-marine de Pandora. Pour ce faire, le réalisateur avait d'ailleurs prévu de plonger dans la Tranchée de Mariana, l'un des endroits les plus profonds du monde (11 000 mètres), à la recherche de formes de vie, mais le récent séisme au Japon est venu contrecarrer ses plans, puisque le risque élevé de répliques rend l'expédition impossible. James Cameron devra donc trouver où étrenner son engin tout neuf, mais en attendant, le réalisateur a la tête tourné vers la forêt amazonienne. C'est en effet là que lui et ses acteurs viendront s'immerger, un an avant le tournage, pour "mieux raconter l'histoire".



Guess who's back ?


Et parmi ces acteurs, on pourrait bien trouver un certain... Arnold Schwarzenegger, à en croire le message qu'il a posté sur Twitter : "Excité de partir dans une aventure brésilienne avec James Cameron. Restez connectés pour des nouvelles depuis la forêt tropicale." A ce niveau-là, difficile de ne pas faire le lien, surtout que l'ex-Gouvernator a posté une photo de lui et Cameron devant un ordinateur portable, histoire de donner plus de crédit à la rumeur. Après s'être plus ou moins croisés sur le tournage de Terminator Renaissance, c'est donc sur Pandora que Sam Worthington et Schwarzy pourraient se donner la réplique.



Maximilien Pierrette avec Coming Attractions et AFP

Edgar Ramirez (Carlos), méchant dans Superman ?

Edgar Ramirez a tapé dans l'oeil d'Hollywood grâce à sa performance dans Carlos d'Olivier Assayas. A l'affiche prochainement du Choc des Titans 2, il pourrait faire des misères à Henry Cavill, tête d'affiche du prochain Superman signé Zack Snyder (Sucker Punch).




Edgar Ramirez peut dire merci à Olivier Assayas. En le choisissant pour jouer Carlos dans son biopic éponyme consacré au célèbre terroriste, le cinéaste français a grandement boosté sa carrière. L'acteur vénézuélien est particulièrement brillant dans le rôle (un César du meilleur espoir à la clé), ce qui n'a pas échappé à Hollywood.

D'après Latino Review, celui qui sera le dieu Arès dans Le Choc des Titans 2 pourrait jouer le général Zod, le "méchant" dans le premier épisode de la nouvelle franchise Superman, intitulé The Man of Steel, que va réaliser Zack Snyder (300). Un rôle qui semblait destiné à Viggo Mortensen qui a finalement décliné l'invitation.

Autre son de cloche sur le site Deadline : Snyder et la Warner pencheraient pour le génial et bizarrement méconnu Michael Shannon. Un acteur sur le fil du rasoir qui a souvent incarné des personnages au bord de la folie, dans Bug, Les Noces rebelles ou plus récemment Les Runaways. Martin Scorsese l'a choisi pour sa série de prestige Boardwalk Empire.

Si Edgar Ramirez gagne la partie, il rejoindrait donc un casting qui s'étoffe de jour en jour : on le sait, Henry Cavill de la série Les Tudors (en concurrence avec Joe Manganiello, vedette de True Blood) succédera à Brandon Routh dans le rôle du superhéros à cape rouge. Diane Lane et Kevin Costner, dont la participation vient d'être confirmée, joueront ses parents adoptifs. La Britannique Rosamund Pike (We Want Sex Equality), la méconnue Alice Eve (Sex and the City 2) et Diane Kruger (Sans identité) sont en compétition pour le rôle de Lois Lane, le grand amour de Superman. On mise sur la belle Allemande, dont la cote à Hollywood est autrement plus élevée que celle de ses consoeurs. On lance les paris pour Edgar Ramirez !

P.G. - dimanche 27 mars 2011 à 09h30

Diane Kruger et Jessica Biel dans le remake de Total Recall ?

Si Colin Farrell est assuré de remplacer Schwarzenegger dans le remake du film de science-fiction Total Recall datant de 1990, il reste encore à départager Diane Kruger, Eva Mendes, Eva Green et Jessica Biel pour les deux rôles féminins.

 


Mesdemoiselles, Colin Farrell attend après vous ! L'acteur irlandais avait été choisi en fin d'année dernière pour reprendre le rôle d'Arnold Schwarzenegger dans le remake de Total Recall. Mais Sony Pictures cherchait encore les deux actrices principales à intégrer dans le casting de cette deuxième adaptation du livre Souvenirs à vendre écrit par Philip K. Dick en 1966. C'est cette semaine que la société de production devait faire un choix dans sa liste d'actrices plantureuses pour que le réalisateur Len Wiseman (Die Hard 4 : retour en enfer) puisse lancer le tournage de Total Recall version 2012, vingt ans après l'original.

A l'époque, Schwarzy alias Doug Quaid devait faire face à la machiavélique Sharon Stone dans le rôle de Lori, sa traîtresse de femme, épaulé dans la recherche de son passé par la belle rebelle mutante Melina, interprétée par Rachel Ticotin. Selon le site Deadline, Kate Bosworth (Superman Returns) et Diane Kruger (Inglorious Basterds) sont actuellement en lice pour succéder à Sharon Stone dans le rôle de la méchante.

Choix quasi impossible pour déterminer qui jouera Melina, la superwoman des rêves du héros : Eva Mendes, Eva Green et Jessica Biel font partie des prétendantes qui viendraient en aide à Colin Farrell sur Mars. Une fois la décision prise, les acteurs devront se mettre rapidement au travail pour assurer la sortie du remake de Total Recall prévue pour l'été 2012.

Thomas Folliot - dimanche 27 mars 2011 à 10h20

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