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samedi 26 février 2011

Faux Raccord N°34 - "Qui veut la peau de Roger Rabbit"

vendredi 25 février 2011

Revue Scoute 2011


Specatcle 2011 des Scouts
envoyé par dna_web. - L'info video en direct.

Revue Scoute 2011


Revue Scoute 2011 Le spectacle
envoyé par StrasTv. - Gag, sketch et parodie humouristique en video.

Pas de Meinau pour Johnny Hallyday

Créé le 25.02.11 à 04h36 -- Mis à jour le 25.02.11 à 04h36


Johnny Hallyday pourrait se produire deux soirs à Eckbolsheim au second semestre 2012.


Johnny Hallyday pourrait se produire deux soirs à Eckbolsheim au second semestre 2012.  DELALANDE RAYMOND/SIPA

Événement L'idole des jeunes devrait se produire à Strasbourg, peut-être au Zénith, en 2012-2013

Le retour de l'idole des jeunes se prépare en coulisses. Johnny Hallyday va présenter, dimanche soir sur TF1 et RTL, son nouvel album Jamais seul (sortie le 28 mars) et sa prochaine tournée en 2012-2013. Dans le cadre de celle-ci, son producteur Gilbert Coullier avait pris attache, cet été, avec la mairie pour un concert au stade de la Meinau. « Nous avons eu une demande de renseignements mais les discussions ne sont pas allées plus loin, confie Alain Fontanel, l'adjoint au maire (PS) chargé des finances. Johnny n'a pas réservé le stade. » Si peu d'infos ont filtré sur sa remontée sur scène, tout laisse à penser qu'il fera bien un crochet en Alsace.
L'option Zénith
La solution du Zénith à Eckbolsheim reste donc la plus plausible. Deux dates auraient été retenues au second semestre 2012 ou en 2013. Et pour cause, le site peut accueillir 11 000 spectateurs, soit en deux soirs autant que la Meinau en un seul. Mais surtout, Vega, son gestionnaire, vient d'être racheté par le fonds d'investissement Fimalac, qui possède aussi 40 % des parts du groupe Coullier, le producteur de Johnny.
Du côté du Zénith, on dit n'être « au courant de rien ». Il n'est pas rare qu'un producteur réserve des dates sans préciser immédiatement pour quel artiste, comme ce fut le cas pour Mylène Farmer lors de sa venue en 2009. Hier, une attachée de presse du groupe Coullier nous a juste indiqué qu'un « communiqué sortira normalement lundi sur la tournée ». Elle débutera le 15 mai 2012 à Montpellier et se poursuivra dans 21 stades, dont trois soirs au Stade de France, et des Zénith. Les places pourraient être en vente la semaine prochaine.
« L'important est que Johnny vienne à Strasbourg, estime Alain Fontanel. Il ne faut pas créer de la concurrence entre le Zénith et la Meinau, qui sont complémentaires. Nous réfléchissons d'ailleurs à demander lors du renouvellement de la délégation de service public du Zénith, que son nouveau délégataire gère aussi des événements à la Meinau. »
 Philippe Wendling

Césars 2011 : Les nommés nous disent tout ! (VIDEO)

Tele-Loisirs.fr s'est glissé au déjeuner des nommés aux Césars 2011, pour partir à la rencontre des stars du cinéma français. Celles qui le sont déjà depuis longtemps, et celles en devenir. Reportage.


Césars 2011 : Les nommés nous disent tout ! (VIDEO)


Samedi 5 février, nous voici dans l'antre du bling-bling, un contraste éblouissant avec la grisaille extérieure. Nous sommes au Fouquet's, à l'occasion du traditionnel déjeuner des nommés aux Césars (cérémonie ce vendredi 25 février à 21h sur Canal+). Les acteurs et actrices nommé(e)s dans les catégories "Espoir" sont venus en nombre, pas encore blasés des paillettes et autres fioritures. Audrey Lamy, Leïla Bekhti, Raphaël Personnaz ou encore Arthur Dupont s'arrêtent avec plaisir au très encombré "tv call" (juste après le passage au "photo call") pour répondre à nos questions. Comment ont-ils appris leur nomination, quel effet ça leur fait et s'ils sont césarisés, vont-ils revoir leurs prétentions salariales à la hausse ?

Comédiens, réalisateurs défilent les uns après les autres... Roman Polanski s'arrête devant notre caméra, tout comme l'impressionnant Michael Lonsdale, nommé pour Des hommes et des dieux, grand favori de cette édition 2011. Sara Forestier est émerveillée, Pascal Elbé semble déjà résigné... Quant à Gilles Lellouche, il ne cache pas sa joie, même s'il aurait aimé un peu plus de reconnaissance pour Les petits mouchoirs de son pote Guillaume Canet. La nommée Julie Ferrier n'a pas encore bien réalisé où elle était, et le duo de Groland et Mammuth, formé par Benoît Delepine et Gustave Kervern, au sommet de sa forme, nous a fait bien marrer !

Découvrez les nommés aux Césars 2011 répondre à nos questions :


Déjeuner des Césars 2011
envoyé par Tele-Loisirs. - Court métrage, documentaire et bande annonce.

Sujet : Julien Thomas & Mathilde Saez - jeudi 24 février 2011 à 11h48

2010 : Les Français n'ont jamais autant regardé la télé

3h32. Voilà en moyenne le temps quotidien qu'a passé un Français devant sa télévision en 2010. Un record ! Une actualité forte, des évènements sportifs majeurs, voilà quelques-uns des facteurs qui peuvent expliquer un tel chiffre.


2010 : Les Français n'ont jamais autant regardé la télé


Voilà une excellente nouvelle pour les chaînes de télé, les vendeurs de canapés et les opticiens ! Les Français n'ont jamais passé autant de temps devant leur télévision qu'en 2010. Médiamétrie, institut spécialisé dans la mesure d'audience des médias, vient en effet de publier son nouveau rapport annuel, estimant le temps quotidien moyen d'un Français passé devant son petit écran à 3h32, soit 7 minutes de plus quen 2009 (on est encore loin des Américains qui y passent près de cinq heures). Il s'agit là d'un record historique ! Précisons bien que ce chiffre ne comprend que le temps passé devant un poste de télévision classique. Etonnant à l'époque de la télé de rattrapage, sur mobile et sur tablettes... Les Français demeurent bel et bien accros à leur écran de salon, d'autant plus qu'il se modernise, devient plus grand, plus esthétique, s'équipant même de la 3D.

Mais quels sont les facteurs qui peuvent expliquer une telle consommation télévisuelle ? Médiamétrie prend en compte la montée de la TNT et l'engouement nouveau pour le cinéma français (Bienvenue chez les ch'tis a offert à TF1 sa meilleure audience 2010). L'actualité forte qui a agité l'année 2010, comme la réforme des retraites et les grèves qui y ont fait suite, est également un élément important. Il ne faut pas oublier non plus les Jeux Olympiques d'hiver de Vancouver et surtout, la Coupe du Monde de football ! Car bien que catastrophique pour les Bleus, la compétition a passionné les Français. La météo a aussi son importance. Le début d'hiver rigoureux nous a encouragé à rester bien au chaud sur nos canapés, et devant le poste bien sûr !
Mathilde Saez - vendredi 25 février 2011 à 09h34

Michelle Pfeiffer et Helena Bonham Carter dans le prochain Tim Burton

Catwoman dans Batman, le défi, Michelle Pfeiffer va repasser devant la caméra de Tim Burton pour Dark Shadows, dont le tournage débutera en avril prochain. L'épouse du réalisateur, Helena Bonham Carter, sera également au générique de cette relecture de la célèbre série fantastique des sixties.


Michelle Pfeiffer et Helena Bonham Carter dans le prochain Tim Burton


En 1992, Michelle Pfeiffer se glissait dans la combinaison en latex de Catwoman pour les besoins de Batman, le défi. Presque vingt ans plus tard, voilà qu'elle renoue avec le réalisateur Tim Burton pour figurer au générique de Dark Shadows. Le réalisateur d'Alice au pays des merveilles l'aurait choisie pour incarner l'un des rôles principaux de son adaptation d'un célèbre feuilleton télé, très gothique, des années 1960. Celui-ci racontait l'histoire d'une famille victime d'apparitions paranormales et fantômatiques. Michelle Pfeiffer devrait jouer Elizabeth Collins Stoddard, la mère de la famille.

L'épouse de Tim Burton, Helena Bonham Carter actuellement à l'affiche du Discours d'un roi, le favori des prochains Oscars, sera également de l'aventure dans le rôle du docteur Julia Hoffman, une spécialiste des maladies du sang. Le reste du casting compte évidemment Johnny Depp, le complice de Tim Burton depuis Edward aux mains d'argent, dans le rôle du vampire Barnabas Collins. Jackie Earle Haley (Watchmen) jouera Loomis, un petit escroc. Enfin, la Frenchie Eva Green (Casino Royale) incarnera la très puissante sorcière Angélique, laquelle ne cesse de jouer à "je t'aime moi non plus" avec le personnage campé par Johnny Depp. Tout ce petit monde se réunira sur le plateau de tournage, en avril.

P.G. - jeudi 24 février 2011 à 15h22

jeudi 24 février 2011

Amel Bent dans Affaires étrangères ce soir sur TF1 (VIDEO)

Ce jeudi soir, TF1 diffusera le second volet d’Affaires étrangères. Découvrez les premiers pas d'Amel Bent comme actrice dans la bande-annonce de cet épisode.


Amel Bent dans Affaires étrangères ce soir sur TF1 (VIDEO)



Vous rêvez de voir Amel Bent jouée les méchantes ? Votre rêve sera réalisé demain soir sur TF1 à l’occasion de la diffusion du second épisode de la série policière Affaires Etrangères. L’ex candidate de Nouvelle star donnera la réplique à Bernard Yerlès alias David Mercier, le flic chargé de retrouver dans le monde des personnes ayant commis un crime ou un délit sur le sol français.

Dans une interview accordée à la chaîne, Amel Bent est revenue sur cette première expérience en tant qu'actrice : "J'ai été séduite par le challenge qui m'était proposé. L'adrénaline que j'ai ressenti à l'idée de tenter une nouvelle expérience m'a mis une pression finalement très agréable. (… ).Tous savaient que c'était ma première expérience de comédienne et ils m'ont très bien accueillie. Ils étaient bienveillants à mon égard, certains comédiens m'aidaient même à répéter mes scènes".

Ce second volet d’Affaires étrangères met les voiles vers le Maroc, entre Casablanca et Ouarzazate. David Mercier est à la recherche de Bencassim (Karim Saidi), un fugitif ayant enlevé sur le territoire français un jeune enfant adopté quelques mois auparavant par une famille française. Au Maroc, il doit faire équipe avec Fabien (Nicolas Gob, vu dans Les Bleus et Un Village Français sur M6), un jeune flic, et Farida Houssef (Asma Khamlichi), la divisionnaire de la police judiciaire marocaine. Surtout, le Mercier devra jouer au couple cherchant à adopter un enfant avec sa supérieure, le commissaire Joubert (Audrey Fleurot), qui l'a rejoint sur place afin de faire tomber le réseau d'adoption illégale.

Découvrez la bande annonce d'Affaires étrangères au Maroc avec l'apparition d'Amel Bent :


Sans identité : Liam Neeson met la gomme ! (VIDEO)


Découvrez un extrait de Sans identité, un thriller signé par Jaume Collet-Serra (Esther) avec Liam Neeson et Diane Kruger en têtes d'affiche.


Sans identité : Liam Neeson met la gomme ! (VIDEO)


Liam Neeson ne cesse de tourner ! Après avoir été à l'affiche de pas moins de cinq longs métrages l'année dernière dont Le Choc des Titans, L'Agence tous risques ou plus récemment Les Trois Prochains Jours, l'acteur irlandais naturalisé américain sera le 2 mars prochain à l'affiche de Sans identité, un thriller signé par le réalisateur espagnol Jaume Collet-Serra, à qui l'on doit il y a deux ans le terrifiant film Esther (Orphan). A cette occasion, l'acteur de La Liste de Schindler partagera l'affiche avec les comédiennes Diane Kruger (Pour elle) et January Jones (Mad Men). 

L'histoire ? Après un accident de voiture à Berlin, le docteur Martin Harris (Liam Neeson) reprend conscience et découvre que sa femme (January Jones) ne le reconnaît plus et qu'un autre homme (Aidan Quinn) a pris son identité. Plus grave encore, il va très vite s'apercevoir que de mystérieux assassins le traquent. Face aux autorités qui ne le croient pas, il se retrouve seul, épuisé et en fuite. Avec l'aide de Gina (Diane Kruger), une alliée inattendue, le docteur va tout faire pour percer le secret de la machination qui le menace. Entre les pièges et les questions qu'il commence à se poser sur lui-même, Harris n'échappera à aucun danger. Jusqu'où est-il prêt à aller pour découvrir la vérité ?

Découvrez un premier extrait vidéo détonant du film Sans identité, qui sortira dans nos salles le 2 mars prochain :
http://www.dailymotion.com/video/xgwx6f_sans-identite-unknown-extrait-get-off-the-tracks-vo-hd_shortfilms#from=embed

Sur le même sujet : 



Sans Identité (Unknown) - Extrait "Get Off The Tracks" VO|HD
envoyé par Lyricis. - Regardez plus de films, séries et bandes annonces.




Kevin Costner, bientôt dans Superman ?

Kevin Costner pourrait intégrer le casting deSuperman, les nouvelles aventures du super-héros signées Zack Snyder. La nature de son rôle n'a pas été divulguée.


Kevin Costner, bientôt dans Superman ?


Depuis quelques années, Kevin Costner a bien du mal à retrouver des rôles forts comme celui d'Eliott Ness dans les Incorruptibles ou du lieutenant Dunbar dans Danse avec les Loups. L'année 2011 marquera-t-elle un tournant dans une carrière en berne ? Peut-être car l'acteur-réalisateur serait pressenti au casting de Superman, the Man of Steel, le reboot de la franchise signé par Zack Snyder avec Henry Cavill dans le rôle-titre. Si la nature de son rôle n'est pas encore connue, il se murmure qu'il pourrait interpréter Perry White (rédacteur en chef du Daily Planet), Jonathan Kent ou le général Sam Lane (le père de Loïs)... Si la nouvelle se confirmait, il s'agirait de la première apparition de l'acteur dans une adaptation de comic book.

A noter que le script de Superman est écrit par les réalisateurs David Goyer (X-Men Origins: Magneto) et Christopher Nolan (Inception, The Dark Knight Rises, le prochain Batman). Les studios Warner Bros. prévoient de sortir le film en décembre 2012.

En attendant, Kevin Costner revient le 30 mars dans The Company Men de John Wells (le créateur de la série Urgences), une comédie dramatique sur fond de crise économique avec Tommy Lee Jones et Maria Bello. Il y incarne le patron d'une petite entreprise de menuiserie qui va donner du travail à son beau-frère, un cadre au chômage, joué par Ben Affleck.

P.G. - jeudi 24 février 2011 à 13h16

mercredi 23 février 2011

Les trois "Experts" enquêtent ensemble le 13 mars sur TF1 (VIDEO)

Evènement pour tous les fans des Experts. Le temps d'une soirée, les trois équipes, celles de Miami, de Las Végas et de Manhattan, vont collaborer pour résoudre une affaire particulièrement sordide. Rendez-vous sur TF1 le 13 mars prochain.


Les trois "Experts" enquêtent ensemble le 13 mars sur TF1 (VIDEO)



Horatio Caine (David Caruso), Raymond Langston (Laurence Fishburne) et Mac Taylor (Gary Sinise), vont devoir se serrer les coudes pour les besoins d'une enquête particulièrement complexe. Celle-ci va en effet débuter à Miami avec la découverte de morceaux des cadavres de deux jeunes femmes différentes, se poursuivra à Manhattan, pour se terminer à Las Vegas, dans ce qui semblerait être une affaire de prostitution. Vous l'aurez compris, les trois équipes des Experts vont travailler ensemble pour la première fois, le temps de trois épisodes qui seront diffusés en une seule et même soirée sur TF1. Le dimanche 13 mars dès 20h45 la chaîne proposera ce triple crossover évènement à ses téléspectateurs. Interdit de s'endormir, ou vous n'aurez pas le fin mot de l'histoire !

Aux Etats-Unis, cette enquête très spéciale avait été programmée en 2009 sur trois soirées différentes. L'intrigue débutait le lundi soir dans Les Experts : Miami, pour se poursuivre le mercredi dans Les Experts : Manhattan, avant de se conclure le jeudi dans Les Experts. Ce crossover avait été suivi par près de 15 millions de téléspectateurs en moyenne, permettant à chacune des séries de réaliser l'une de leurs plus belles audiences. Le but avoué de cet évènement était à l'époque de remonter la cote de popularité du personnage de Laurence Fishburne, remplaçant du très charismatique William L. Petersen alias Grissom. Ainsi, Raymond Langston, nouveau héros de la série Les Experts : Las Vegas, se promènera dans les deux séries voisines, avant de terminer sa course dans son propre secteur.

En 2005 déjà, la chaîne américaine CBS avait imaginé un crossover réunissant Les Experts : Manhattan et Les Experts : Miami. Mais jamais les héros des trois franchises n'avaient été amenés à travailler main dans la main pour une même enquête. A ne rater sous aucun prétexte donc, pour tout fan qui se respecte.

Découvrez la bande-annonce du crossover des Experts.

"127 heures"




Incroyable...
Le 26 avril 2003, Aron Ralston, jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l’Utah. Il est seul et n’a prévenu personne de son excursion. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région. Pourtant, au fin fond d’un canyon reculé, l’impensable survient : au-dessus de lui un rocher se détache et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d’hypothermie, en proie à des hallucinations…

... mais vrai !
Attendu au tournant suite à la moisson d'Oscars de Slumdog Millionaire, Danny Boyle ne s'est pas facilité la tâche en choisissant une histoire aussi immobile et réductrice que celle de 127 heures. Mais le cinéaste peut néanmoins s'appuyer sur le cachet "Histoire vraie", dans la mesure où le film est tiré du récit autobiographique d'Aron Ralston, dans lequel il raconte ce qu'il a vécu et ressenti pendant ces fameuses 127 heures. Du pain béni pour le surdoué de l'image qu'est Boyle en somme...

Autour du film
Joué par James Franco, le vrai Aron Ralston fait une apparition, dans son propre rôle, à la fin de 127 heures. Et c'est là qu'on se rend compte que le modèle et sa version ciné se ressemblent quand même un peu.

Le film en images






Le grand sacrifice d'Aron

Le grand sacrifice d’Aron


Prisonnier d’un bloc de pierre dans le Colorado, Aron Rals­ton s’est libéré d’une mort certaine en s’amputant lui-même le bras. Avec un canif. Son histoire fait aujourd'hui l'objet du film "127 heures" de Danny Boyle. A l'époque, notre reporter l'avait rencontré.
De notre envoyé spécial à Aspen, Romain Clergeat - Parismatch.com
«Je suis Aron. Vous me cherchiez? Je me suis amputé le bras droit, pouvez-vous me conduire à l’hôpital, s’il vous plaît?» Pour le sergent Mitch Vetere, la situation a quelque chose de surréaliste. Contacté par les services de secours de Salt Lake City (Utah), ce ranger du parc de Canyonlands pensait accomplir une mission banale. Comme il arrive régulièrement, un promeneur s’était perdu. Mais, en trente-cinq ans de service, jamais il n’a rencontré une situation comme celle-là. Le jeune homme, longiligne et très pâle, qui s’adresse à lui est couvert de sang et n’a plus d’avant-bras droit. Pas une once de panique ni même d’épuisement dans ses yeux et ses gestes. Avant de monter dans l’hélicoptère des rangers, il prend soin de se retourner pour remercier les deux promeneurs hollandais qui ont accompagné les derniers kilomètres de son incroyable odyssée. Une fois à bord, pour l’empêcher de s’évanouir, Vetere force Ralston à parler, à expliquer ce qui lui est arrivé et à lui raconter son invraisemblable épopée. Elle est à peine croyable.
Tout commence le 24 avril lorsque Aron Rals­ton quitte le Ute Mountaineer, à Aspen (Colorado), la boutique d’équipements sportifs de haute montagne dans laquelle il travaille depuis novembre. «Bon, je m’en vais», lance-t-il à ses collègues. «Je prends quelques barres énergétiques», explique-t-il à Brian After, le manager de la boutique, en se penchant derrière le comptoir. «Combien de temps tu pars?» lui demande After. «Oh! je ne vais pas faire grand-chose ce coup-ci. Je vais à Canyonlands pour quelques exercices, histoire de me maintenir en forme», répond Ralston. Et de la forme, il en a besoin pour le projet dans lequel il s’est lancé l’année dernière: devenir le premier homme à escalader les 59 sommets de plus de 4 000 mètres du Colorado. D’autres l’ont fait avant lui mais jamais en hiver, et surtout pas en solo! Ralston en a déjà gravi 47. Comme me l’explique Jason, un de ses amis avec qui il est souvent parti en randonnée, «Aron est perpétuellement à la recherche de ses limites. Non content d’escalader un sommet le plus vite possible, il faut qu’il fasse les 300 derniers mètres en courant. Mais attention, il connaît parfaitement ses capacités et évalue toujours les risques». Presque toujours.
Situé à quatre heures de route d’Aspen, le Canyonlands National Park est une immensité de montagnes, de cratères et de roches escarpées. Le 24 et le 25 avril, Ralston alterne balades en V.t.t. et petites grimpettes. Une plaisanterie pour Aron, qui prend davantage de plaisir à la solitude que dans les escalades elles-mêmes. Le 25 au soir, il décide de camper au Horseshoe Canyon pour la nuit.
Le 26 au matin, samedi, le temps est beau mais le froid est vif. Il décide de garer sa voiture sur le parking où se termine la route bitumée, et effectue une vingtaine de kilomètres à vélo sur un chemin de terre. Il devra poursuivre sa balade à pied. Il compte passer la journée en escalade.
Moins d’une demi-heure plus tard, il croise deux filles avec qui il randonne deux heures durant. A la fourche baptisée Blue John Canyon, leurs chemins se séparent. A gauche, la piste rejoint la route principale. C’est là où se dirigent la plupart des randonneurs amateurs. Aron, bien sûr, a déjà opté pour la droite. A peine vingt minutes plus tard, un premier goulet lui bloque le passage. Il faut escalader cette faille pour rejoindre la piste. Une formalité. A première vue, la roche offre plusieurs points d’appui, et tout ça ne doit pas prendre plus d’un quart d’heure.

UN ÉNORME CAILLOU DE 500 KILOS ROULE ET ÉCRASE SON AVANT-BRAS.MAIS LE CRI QUE LE CHOC LUI A ARRACHÉ, PERSONNE NE PEUT L’ENTENDRE.

Vêtu d’un short et d’un tee-shirt, un petit sac de toile dans le dos, Aron commence son escalade d’une dizaine de mètres. Consciencieusement, il vérifie ses points d’appui chaque fois qu’il s’élève. Tranquillement, il se dirige vers le gros rocher au-dessus duquel il doit passer pour pouvoir redescendre de l’autre côté. Arrivé à la hauteur de la pierre, il s’assure qu’elle est solidement posée avant d’y prendre appui. Cela semble être le cas. Et vu la taille du granit, peu de chance qu’elle bouge. Erreur. Il s’apprête à escalader la roche lorsque celle-ci, brusquement, pivote. Aron a le temps de retirer sa main gauche, mais pas la droite. Un énorme caillou de 500 kilos roule et écrase son avant-bras. Désormais coincée contre la paroi, la pierre emprisonne Ralston. Les deux pieds posés contre de minuscules anfractuosités dans la roche un peu plus bas, il a changé de couleur. Il est devenu blanc sous la douleur qui lui a fracturé les os. Mais le cri que le choc lui a arraché, personne ne peut l’entendre. Dans la légende du Far West, l’endroit est célèbre pour avoir abrité Butch Cassidy et le Kid lorsqu’ils fuyaient les autorités locales. Si on veut se cacher, c’est le lieu idéal. S’il vous arrive un pépin, c’est le pire endroit. Dans ces premiers instants, la souffrance, combinée à la peur, plonge Aron dans une panique désespérée. Immédiatement, il pense à utiliser son couteau suisse pour essayer de faire levier sur la pierre. Avec une douleur atroce pour seule compagne, Aron doit manœuvrer avec précaution. D’abord, attraper le sac qu’il a dans le dos, le poser délicatement sur le rebord de 60 centimètres qu’il a devant lui, puis fouiller dedans pour attraper le couteau. Surtout, surtout, ne pas le laisser tomber 10 mètres plus bas, auquel cas ses chances de se dégager seraient réduites à néant. Il effectue toutes ces manœuvres avec sa seule main libre et extirpe la petite lame de 10 centimètres. Il tente de creuser le rebord de sable de la corniche pour déplacer la pierre, mais très vite il comprend que ses efforts seront vains. Et la nuit tombe déjà...
A cette saison, la température est assez clémente le jour (17 °C) mais chute dramatiquement la nuit autour de 0°C. Avec son tee-shirt et son short pour tout vêtement, Aron sait que la nuit sera longue, très longue. Avant de ne plus rien voir, il décide, toujours d’une main et avec la douleur de ses os brisés, de confectionner une sorte de corde de rappel. Pas pour redescendre évidemment, mais pour pouvoir y fixer ses jambes et les délester du poids de son corps, qu’elles supportent depuis déjà quelques heures. Il y parvient avant la tombée de la nuit, et peut au moins étendre ou replier ses jambes. Méthodiquement, il fait le point. Il a un short de rechange, 3 litres d’eau, trois barres de céréales, deux burritos (petits sandwichs mexicains) et son équipement de grimpée. Avec ça, il va devoir libérer son bras d’une pierre de 500 kilos...
Au cours de cette première nuit, Aron connaît le goût amer de ce qu’il était venu chercher: la solitude. Pour tous les amoureux de l’escalade, le plaisir vient des difficultés à atteindre un point qu’ils se sont fixé, mais la plénitude n’intervient qu’«une fois là-haut», quand ils sont seuls au monde. Et tellement bien.
Pour Aron, la situation est cette fois complètement différente. Il sait qu’il a commis une imprudence, une erreur de débutant, même. Pire, une faute qu’il a lui-même enseigné à ne jamais faire, trois ans plus tôt, lorsqu’il appartenait à l’équipe de sauveteurs du Nouveau-Mexique: essayer de ne pas partir seul en randonnée et, dans tous les cas, toujours donner à au moins trois personnes son itinéraire et la date approximative de son retour. A ses parents, qui s’inquiètent depuis longtemps de ses escapades, il avait juré de ne jamais commettre cet impair... «Que quelqu’un sache où vous êtes, même vaguement. En cas de pépin grave, il y aura au moins une chance pour qu’on retrouve votre corps», expliquait-il aux touristes.

ARON A COMPRIS QU’IL NE LUI RESTAIT PLUS QU’UNE SEULE SOLUTION. AL’AIDE DE SON PETIT COUTEAU, IL DÉCIDE DE SECTIONNER SON MEMBRE EMPRISONNÉ

Au cours de sa première nuit, Aron dort peu. Le dimanche, au lever du jour, la situation, comme la pierre, n’a pas bougé. En ancien ingénieur cartésien qu’il a été chez Intel, le fabricant de puces électroniques, Aron décide alors d’évaluer calmement ses chances. Il y en a quatre. Soit il réussit à se dégager tout seul. Soit il parvient à bouger la pierre avec son équipement de montagne. Soit quelqu’un passe par là et le retrouve. Soit il devra couper son bras pour se dégager. Il existe une cinquième option, mais Aron refuse de l’envisager: celle d’avoir à mourir ici.
Il a déjà essayé la première solution, et elle semble sans issue. Toujours avec une seule main et dans la douleur, il parvient à enrouler une corde autour de la pierre et effectue des mouvements avec son bassin pour la faire bouger. Rien à faire. Elle ne se déplace pas d’un millimètre. Dès le dimanche soir, l’espoir qu’un grimpeur passe par là s’amenuise. Si cela avait dû arriver, ça aurait eu lieu durant le week-end. Comme lui, les amoureux de la nature s’adonnent à leur passion en fin de semaine. C’est d’ailleurs pour pouvoir être plus libre qu’Aron avait abandonné son job. Il voulait escalader le plus haut sommet des Etats-Unis, le Denali en Alaska, mais avait besoin de trois semaines de vacances d’affilée. Son employeur avait refusé et Aron en avait profité pour changer radicalement de vie. Originaire de l’Ohio, il avait obtenu son diplôme d’ingénieur à l’université de Pittsburgh, puis était entré chez Intel. Ses différentes affectations l’avaient amené à vivre à Phoenix (Arizona), à Tacoma (Washington) et, depuis trois ans, à Albuquerque. Après avoir quitté Intel, il avait mis ses affaires dans son pick-up truck et était parti s’installer à Aspen, où il avait un ami. Cette station, fréquentée par la jet-set hollywoodienne, allait servir de base à son projet: escalader les plus hauts sommets du Colorado en solo. Il avait trouvé un travail dans un des nombreux magasins, style Vieux Campeur, de la ville. Là-bas, tous les employés sont des fondus de la montagne. Aron s’y sentait bien, avait du temps libre et vivait dans un environnement où, tout comme lui, on ne parlait et ne vivait que pour la prochaine escalade.
C’est Brian After, le gérant du magasin, qui le premier a un mauvais pressentiment. «Aron est un type bien et consciencieux. Ne pas le voir au magasin lundi matin m’a surpris. Plus que ça, même. Je me suis douté qu’il s’était passé quelque chose. Jamais il ne se serait absenté sans nous avertir.» Brian demande aux autres employés s’ils savent où est Aron, mais eux non plus ne l’ont pas vu depuis qu’il a quitté le magasin quatre jours plus tôt. Le mardi matin, le doute n’est plus permis : il lui est arrivé quelque chose, et Brian décide de prévenir ses parents qui habitent à Denver. Eux non plus ne savent rien.
Pendant ce temps-là, entre douleur et fatigue, Aron a compris qu’il ne lui restait plus qu’une seule solution. A l’aide de son petit couteau, il décide de sectionner son membre emprisonné à la hauteur de l’avant-bras. Hélas, vu les efforts répétés pour bouger la pierre, la lame, déjà peu tranchante, ne parvient même pas à entailler sa peau. Dans une souffrance qu’on a peine à imaginer, Rals­ton renouvelle l’opération toute la journée. Toujours sans succès. Mercredi matin, il termine ses dernières rations de nourriture, lèche même les emballages de ses barres céréalières, et avale les derniers centilitres d’eau qui lui restent. Son état d’esprit oscille entre abattement et quiétude. Il songe à laisser sur le sable de la corniche des indications pour expliquer où il souhaite voir ses cendres dispersées: au sommet d’une montagne où il avait emmené ses parents deux ans plus tôt. Il ne commence même pas, réalisant vite que les pluies régulières de la région effaceraient toutes traces. L’idée de la mort, sa cinquième option, ne peut maintenant plus être écartée. Il essaie de trouver la paix, se souvient de tous ces sommets qu’il a gravis, se saoule rétrospectivement des émotions qu’il a éprouvées au cours de ses vingt-sept années, pleure en songeant à sa mère surtout, toujours si inquiète pour lui, mais qui jamais ne lui a fait le moindre reproche pour ses «folies».

«COMME GRIMPEUR, VOUS ÊTES À L’ÉVIDENCEFORTICHE, MAIS COMME CHIRURGIEN, CE N’EST PAS ÇA...»

Dans la nuit de mercredi à jeudi, il sait que les prochaines vingt-quatre heures seront les dernières. S’il attend encore, il n’aura plus l’énergie suffisante pour entreprendre ce qu’il s’apprête à faire. Il n’a plus rien à manger ni à boire, guère de chance qu’on le retrouve, car, même si un hélicoptère avait été envoyé à sa recherche, coincé dans ce goulet comme il l’est, personne ne peut le voir. Au petit jour, le jeudi, il est brutalement plein d’excitation, et même de joie: couper son bras coûte que coûte lui paraît la seule solution possible. Comme si le fait de ne plus avoir d’autres solutions l’avait régénéré. Il pense maintenant à «l’après», à cette vie qu’il va continuer à avoir, sublimée par cette expérience. C’est sans doute cette euphorie qui va lui permettre de traverser les invraisemblables souffrances qui vont suivre.
Après avoir «travaillé» pendant vingt-quatre heures sur son bras comme il l’a pu, il réussit à l’entailler. A travers la plaie à vif, il voit ses os. Avec son petit canif, il n’a aucune chance de pouvoir les sectionner. Comment faire? Porté par l’état d’illumination dans lequel il s’est plongé, il essaie de briser ses os à la hauteur du poignet, là où ils sont les plus fragiles, en se contorsionnant entre la pierre et la paroi. Entre douleur et rage, bien aidé par le travail de la pierre du premier jour qui les a déjà en partie brisés, il parvient effectivement à broyer son radius et son cubitus. Reste maintenant à trancher les veines et les ligaments. Méthodiquement, il prépare sa «table de travail». D’abord, installer une corde pour pouvoir descendre en rappel lorsqu’il sera libéré. Ensuite, mettre son short de rechange à portée de main pour pouvoir arrêter le flot de sang qui va se déverser. Enfin, s’appliquer un garrot à la hauteur du biceps (toujours avec une seule main!) pour limiter l’hémorragie. Pendant près d’une heure, avec son coutelas de fortune, Aron s’attaque aux dernières attaches naturelles qui relient son bras à sa main. Passé un certain stade de douleur, affirment ceux qui ont subi des tortures, on entre dans une phase qui ressemble plus à ce qu’on appelle de la souffrance: on a mal, mais dans une sorte d’apaisement étrange. C’est sans doute ce qu’a éprouvé Aron dans ces derniers instants. Le dernier ligament cède et, après cinq jours, il peut enfin se libérer. Immédiatement, il descend en rappel. Il s’arrête un instant devant la mare d’eau douce qui le narguait lorsque, déshydraté, il était prisonnier de sa corniche, et se désaltère abondamment. Il pense même à remplir ses bouteilles vides. On ne sait jamais, il n’est peut-être pas complètement tiré d’affaire...
Durant 10 kilomètres de marche, il conserve la force et la lucidité de s’orienter dans le canyon en direction de sa voiture. Il croit être sauvé lorsqu’il tombe sur deux touristes hollandais, qui n’ont malheureusement à lui offrir que les deux biscuits qui leur restent. Il n’est plus qu’à un kilomètre de sa voiture lorsque l’hélicoptère de Mitch Vetere aperçoit le petit groupe et se pose près de lui. Douze minutes plus tard, refusant brancard et chaise roulante, Ralston pénètre dans l’hôpital de Moab.
Après un premier examen de son bras et devant la force morale d’Aron, un médecin se permet de plaisanter: «Comme grimpeur, vous êtes à l’évidence fortiche, mais comme chirurgien, ce n’est pas ça...» Mitch Vetere est aussitôt reparti avec deux de ses hommes pour tenter de récupérer le bras d’Aron pour une éventuelle greffe. Grâce aux indications précises de Ralston, toujours lucide, il parvient à l’endroit, mais impossible de bouger la pierre. Ce ne sera que le lendemain, avec treize hommes et des systèmes hydrauliques, qu’ils parviendront à récupérer le bras d’Aron. Mais il est trop tard. Il ne peut pas être greffé.
L’année dernière, interrogé après un accident d’avalanche, Ralston déclarait: «Je sais que tout ce que j’ai fait n’est pas nécessaire, mais en même temps c’est nécessaire pour moi. Je ne mènerai pas une vie heureuse si je ne faisais pas ça. C’est mon ultime contribution, que cela plaise ou non. C’est mon art.» Comme l’a expliqué sa mère, il est d’ores et déjà certain qu’Aron, avec sa prothèse, repartira «là-bas, là-haut». Et à genoux s’il le faut.
Aron Ralston, entre sa mère Donna et son père Larry, le 8 mai 2003. Point final

L'Ouest est à la botte des Coen avec «True Grit»

Créé le 23.02.11 à 08h16 -- Mis à jour le 23.02.11 à 08h16

CINEMA - Le Far West crasseux revu par les deux frères...

Une gamine de 14 ans, avec tresses épaisses et adorable minois, a décidé de venger son père abattu par un truand. Elle cache un sacré courage la petite Mattie prête à se colleter à un monde d’hommes adultes pour que justice lui soit rendue. Dans True Grit («Un vrai courage» en français), les frères Coen s’inclinent devant ce bout de femme qui mène à la baguette des cow-boys pas commodes. On ne rigolait pas tous les jours dans l’Ouest. Cet univers hostile n’est pas l’ami de la fillette. Hailee Steinfeld, 14 ans, vive dans sa fragilité, forte dans sa détresse, éclaire un film brutal.
De la sueur et des larmes
Dans sa quête pour trouver l’assassin, elle croise des chasseurs de primes et des truands. Jeff Bridges, Matt Damon et Josh Brolin en font des caisses en mode hommes brut de décoffrage (et hydrophobes, la mine débarbouillée n’étant pas leur fort) dans des paysages immenses où les pendus se balancent et où les balles volent bas. Les Coen écoutent leurs héros parler, se regardent un peu filmer, mais retrouvent l’essence même du western dans ce film paisiblement sauvage. Reprenant les codes du genre, ils livrent un exercice de style superbe et glaçant qui pourrait leur valoir une pluie d’oscars.


Diane Kruger et Christoph Waltz remettront un césar d'honneur à Quentin Tarantino

Diane Kruger et Christoph Waltz remettront un César d'honneur à Quentin Tarantino lors des Césars 2011 ce samedi. Le réalisateur dePulp Fiction avait dirigé les deux acteurs dans Inglourious Basterds


Diane Kruger et Christoph Waltz remettront un césar d'honneur à Quentin Tarantino

Quentin Tarantino recevra un César d'honneur lors de la 36e cérémonie des Césars qui se déroulera au théâtre du Châtelet ce vendredi 25 février. Diane Kruger et Christoph Waltz auront le privilège de donner la récompense au réalisateur. L'Académie des arts et techniques n'a pas dû hésiter longtemps puisque les deux acteurs étaient à l'affiche d'Inglourious Basterds, le dernier long métrage en date du cinéaste américain. Kruger y incarnait un agent double tandis que Waltz jouait un officier nazi d'anthologie.

A noter que Quentin Tarantino, dont les films ont toujours été bien accueillis en France (une Palme d'or pour Pulp Fiction), préparerait les opus 3 et 4 de Kill Bill.

Pour mémoire, la 36e cérémonie des Césars, diffusée en clair vendredi sur Canal + à partir de 21 h, sera animée pour la septième fois par Antoine de Caunes et présidée par l'actrice américaine et francophile Jodie Foster. Enfin, avec 10 nominations, Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois part favori (voir tous les nommés aux Césars 2011).
P.G. - mercredi 23 février 2011 à 10h00

Kevin Costner dans le "Superman" de Snyder ?


Le casting du "Superman" de Zack Snyder pourrait s’enrichir de la présence de Kevin Costner.
Kevin+Costner+dans+le+%22Superman%22+de+Snyder+%3f
Après le recrutement d’Henry Cavill dans le rôle-titre, Zack Snyder et son producteur Christopher Nolan poursuivent le casting de leur Superman: Man of Steel, et Deadline rapporte que ce dernier pourrait bien inclure Kevin Costner, dans un rôle qui reste à déterminer : Perry White (rédacteur en chef du Daily Planet), Jonathan Kent (père adoptif de Clark), le général Sam Lane (père de Lois), voire un bad guy ? Quoiqu’il en soit, si la nouvelle se confirmait il s’agirait de la première apparition de l’acteur dans une adaptation de comic, et franchement, Kevin Costner, on est (toujours) pour.

AG

Le palmarès des acteurs français les mieux payés en 2010

Comme chaque année, le journal Le Figaro a publié son palmarès exclusif des acteurs français les mieux rémunérés. Et surprise, la comédienne Marion Cotillard arrive en tête de ce classement.


Le palmarès des acteurs français les mieux payés en 2010


A défaut de figurer parmi les finalistes des prochains Césars, qui seront décernés vendredi soir, Marion Cotillard arrive en tête du 9e palmarès exclusif du journal Le Figaro des acteurs les mieux rémunérés du cinéma français en 2010. Pour la première fois en neuf ans, une femme se retrouve en tête du classement des acteurs les mieux payés de l'année écoulée. L'interprète d'Edith Piaf dans La Môme d'Olivier Dahan aurait gagné 2,35 millions d'euros (revenus bruts) grâce en partie à sa participation aux deux grands succès de l'année 2010, Les Petits Mouchoirs, la comédie dramatique de son compagnon Guillaume Canet, et Inception, le thriller futuriste de Christopher Nolan avec Leonardo DiCaprio.

A la deuxième place du classement figure Jean Dujardin. Abonné aux premières marches de ce podium depuis 2007 et le succès d'OSS 117, le comédien a accepté l'année dernière de revoir à la baisse ses cachets (2,3 millions d'euros, tout de même !) afin de pouvoir tourner dans deux films d'auteurs français : Le Bruit des glaçons de Bertrand Blier et Un balcon sur la mer de Nicole Garcia. Sur la troisième marche du podium, on retrouve Kad Merad avec 2,25 millions d'euros perçus pour les films L'Italien, L'Immortel ou encore Protéger et servir. Romain Duris (2,04 millions d'euros) et Gérard Depardieu (2 millions d'euros) complètent le Top 5 de ce palmarès établi par le journal Le Figaro.


Découvrez le palmarès des 30 stars les mieux rémunérées du cinéma français :

1- Marion Cotillard avec 2,35 millions d'euros
2- Jean Dujardin avec 2,3 millions d'euros
3 - Kad Merad avec 2,25 millions d'euros
4 - Romain Duris avec 2,04 millions d'euros
5 - Gérard Depardieu avec 2 millions d'euros
6 - Franck Dubosc avec 1,74 million d'euros
7 - Michaël Youn avec 1,7 d'euros
8 - Benoît Poelvoorde avec 1,6 million d'euros
9 - Clovis Cornillac avec 1,4 million d'euros
10 - Vanessa Paradis avec 1,3 million d'euros
11 - Gilles Lellouche avec 1,25 million d'euros
12 - Roschdy Zem avec 1,2 million d'euros
13 - Audrey Tautou avec 1,125 million d'euros
14 - Jean Reno avec 1,1 million d'euros
15 - Mathilde Seigner avec 1 million d'euros
16 - Lambert Wilson avec 999 000 euros
17 - José Garcia avec 995 000 euros
18 - Fabrice Luchini avec 990 000 euros
19 - Nathalie Baye avec 900 000 euros
20 - Benoît Magimel avec 890 000 euros
21 - François Cluzet avec 780 000 euros
22 - Sophie Marceau avec 765 000 euros
23 - Catherine Frot avec 700 000 euros
24 - Albert Dupontel 650 000 euros environ
25 - Diane Kruger avec 572 000 euros
26 - Isabelle Huppert avec 550 000 euros
27 - ex aequo Kristin Scott Thomas et Catherine Deneuve avec 500 000 euros
28 - Sylvie Testud avec 490 000 euros
29 - Karin Viard avec 425 000 euros
30 - Cécile de France avec 378 000 euros
W.B. - mercredi 23 février 2011 à 08h20

127 Heures de Danny Boyle : Attention à l'évanouissement

127 Heures, un film choc tiré d'une histoire vraie, celle d'un alpiniste américain contraint de s'amputer le bras droit pour sortir d'un canyon dans lequel il était coincé. On l'a vu, voici notre verdict.


127 Heures de Danny Boyle : Attention à l'évanouissement

"Tu sais, il paraît que des gens se sont évanouis à une avant-première du film". Au moment de l'extinction des lumières, une journaliste met en garde son voisin. Certaines scènes de 127 Heures(sortie ce mercredi 23 février) pourraient s'avérer difficiles à supporter. Le long-métrage commence, immédiatement magnifié par le travail sur l'image de Danny Boyle, réalisateur de Slumdog Millionnaire,Trainspotting ou encore 28 jours plus tard. Et au début, tout va bien. Aron Ralston, personnage principal incarné par James Franco (Harry Osborn dans la trilogie Spider-Man), s'amuse dans les gorges ensoleillées de l'Utah, frime devant des filles égarées, saute d'un rocher à l'autre... Mais cette belle journée tourne rapidement au drame : le jeune homme, alpiniste expérimenté, chute dans un canyon et se retrouve coincé. Le bras droit emprisonné entre le rocher et la paroie. Une situation pas terrible terrible.
127 heures james franco

Aron ne panique pas. Il tente de trouver une solution pour se libérer. Rationne son eau et ses rares aliments. Tente d'user le rocher avec une lame, de faire levier de toutes ses forces. Les heures défilent, le soleil se couche, le froid s'installe. Il fait noir. Le jour se lève. Un rayon le réchauffe. Un corbeau passe dans le ciel. Il hurle au secours au moindre bruit extérieur. Rien. Il ne se passe rien. Son esprit commence à dérailler. Aron a des hallucinations. Il se plonge dans ses souvenirs. Parle à son ex. S'imagine sur le plateau d'une émission de télé. Délire complètement.

Alors oui, un type bloqué 127 heures dans un canyon, dit comme ça, ça peut paraître ultra ennuyeux. Mais rapidement le spectateur lâche prise, comme son malheureux héros. On n'a pas le bras bloqué, mais l'esprit paralysé. On vit la détresse d'Aron, ses délires, ses faux espoirs, ses hallucinations... Jusqu'à en oublier l'issue inévitable : ce type va se couper le bras. Avec un couteau. Car le film de Dany Boyle s'appuie sur une histoire vraie, largement médiatisée, dont on connaît l'issue. Et la fameuse scène arrive. Le genre que l'on regarde entre les doigts de sa main (pour les plus courageux). Elle choque par son réalisme, , rien à voir avec l'exagération paradoxalement rassurante d'un film d'horreur du genre Saw ou Massacre à la tronçonneuse où le sang gicle par litres. Et notre empathie pour le personnage, construite tout au long du récit, aggrave le malaise...
127 heures james franco

En résumé, 127 heures est un grand film. Un long-métrage qui vous marque. Une réussite dûe à Danny Boyle évidemment, une nouvelle fois impressionnant de maîtrise et de virtuosité, mais également à James Franco. L'acteur porte le film à lui seul, passant du type fun sûr de lui au mec désespéré, perdant totalement pied et conservant pourtant une lucidité à laquelle il doit la vie. Et cela sans trop en faire. Alors oui, la fameuse scène où il se coupe le bras s'avère très dure à supporter, mais sa violence est totalement justifiée par l'histoire. Au pire, fermez les yeux et bouchez vous les oreilles durant quelques secondes. Et surtout, mettez en garde votre voisin au début du film. Car votre serviteur, lui, s'est bel et bien évanoui.
Julien Thomas - mercredi 23 février 2011 à 09h07

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