Sondage

Tous nos services de referencement, gratuit.

Bannières Affilinet

Jimdo
div style="text-align: center;">

Echange de Banniére
Autosurf GrosBill
Perles du bac & perles des profs

jeudi 8 mars 2012

Menacé de mort, l'auteur de "Gomorra" garde la tête haute



Rencontre avec Roberto Saviano, l'auteur de "Gomorra", menacé de mort par la mafia depuis 2006, à l'occasion de son nouveau livre, "Le combat continue".


Roberto Saviano en action

L'auteur sur l'émission "Vieni via con me", en novembre 2010. Photo : Giuseppe Aresu/Rex Fe/REX/SIPA

Rencontrer Roberto Saviano a quelque chose de feutré. On s'attendait à des fouilles, à des molosses armés à la porte de sa chambre d'hôtel. La protection s'est rendue insivible ; on s'assure juste que la porte ne soit pas fermée. Saviano s'exprime avec douceur, cherche ses mots les yeux au ciel. Comme un écrivain "normal". Ce qu'il n'est pas : rappelons que la mafia l'a condamné à mort pour avoir publié un livre à succès sur la Camorra, le fameux "Gomorra". Depuis 2006, il vit sous protection policière.
Ces récits sont présentés comme des fables. Pourtant, tout ce que vous racontez est bien réel ?
Oui. Mon obsession, c'est de raconter des faits réels mais avec un style, des images littéraires. Les gens pensent que la mafia est loin d'eux, alors qu'elle détermine nos vies. Je veux communiquer au lecteur des histoires qui le concernent. Je veux écrire avec la rigueur du journalisme, le style du roman et la vérité de la poésie.
Quelles sont vos méthodes d'enquête, sachant vos contraintes ?
Quand il s'agit de la mafia, je travaille sur un plan scientifique - les données, et sur un plan anthropologique - j'écoute les gens autour de moi. Sur les autres sujets que j'aborde, c'est l'inverse : je pars de sensations, d'histoires qui m'ont touché. Ces dernières années, j'ai développé des sens que je n'avais pas avant, puisque je n'ai plus celui du mouvement. J'écoute ce que je lis, ça ne veut pas dire lire, j'essaie d'entendre ce que les autres n'entendent pas.
Quelle est l'importance des réseaux sociaux dans votre vie ?
Fondamentale. Sur ma page Facebook, j'ai 1 500 000 fans. Sur Twitter, où je suis depuis deux mois, un peu moins de 200 000. ça me permet de faire circuler des informations lues par des gens qui ne lisent pas les journaux, voire des citations philosophiques ! J'ai le sentiment de parler à beaucoup de gens, ainsi, dans l'isolement dans lequel je vis. Et quand je rencontre quelqu'un pour l'interviewer, une empathie particulière se crée. Dans le dernier chapitre du livre, "Autportrait d'un boss", où je retrace le portrait d'un parrain repenti, j'ai dû arrêter l'interview parce qu'on était en train de devenir amis...
La mafia a une image héroïque au cinéma. Ça vous étonne, ça vous agace ?
J'ai enseigné à la New York University l'histoire de la mafia pendant quelques mois, un beau souvenir car j'avais une vie un peu plus facile, toujours sous protection mais plus libre. Les Américains ne savaient presque rien de tout ça, leur vision de la mafia est très idéalisée, ce sont les étudiants les plus riches qui ont une vision héroïque et romantique de ces hommes. Une vision du mâle disposé à mourir, qui a beaucoup d'argent. Qui payent tout et sont prêts à tuer. Il y a là une sorte d'érotisme dont le cinéma profite. Les mafieux le savent. Ils veulent que les femmes savent qu'ils sont des criminels pour les faire tomber. Ça marche avec les femmes qui ont toujours vécu en sécurité : celles qui ont vécu des conditions difficiles ne ressentent que du dégoût pour eux.
Vous racontez une réalité bien moins clinquante...
Les boss de la mafia savent que pour avoir le pouvoir ils doivent renoncer à tout. Le vrai chef sait qu'il a atteint le sommet quand il se retrouve dans un bunker. Avec peu de lumière, peu à manger. C'est ce qui rend la mafia impossible à vaincre : ils sont disposés à renoncer à tout. Ils s'habituent à vivre avec de moins en moins : ils commencent par couper avec leur famille, puis ils s'habituent à moins lire les journaux, à moins de télé, à moins de sexe. Tu enlèves des morceaux de ta vie jusqu'à ce que tu sois prêt à tout. Sinon, si tu n'es pas prêt, tu ne supporteras pas de longues années en prison, tu craqueras. Il y a des mafias qui prennent exemples sur les religieux... Les rituels sont fondamentaux dans la mafia.
Quel sera votre prochain combat ?
Mon prochain livre regroupera toutes mes obessions, tout ce que j'ai vécu ces dernières années. Je raconterai aussi la vie d'autres gens qui ont vécu sous escorte, des vies détruites, en mouvement perpétuel. Avoir une escorte donne l'idée fausse que vous êtes meilleur que les autres. Je ne veux pas qu'on m'écoute à cause de ça ; je déteste ma façon de vivre. J'espère que ça changera un jour.
Notre avis : la révolte, c'est l'action
L'an dernier, Saviano a animé une émission à la télévision italienne, pour parler de politique à une heure de grande écoute. "Vieni via con me" a rencontré un énorme succès public et agacé le gouvernement Berlusconi... Pensez : pas de starlettes, pas de variétés ! Les textes engagés de l'émission sont regroupés dans ce recueil, pour appeler l'Italie à se débarrasser de ses crapules, de ses pantins politiques, et à retrouver son honneur.
"Le combat continue", éditions Robert Laffont, 192 p., 18 euros.

Journée de la femme : Ces héroïnes qui mènent l'action au cinéma


Dans le genre réputé très viril du film d'action, les actrices ne veulent plus se contenter de jouer les filles à sauver. La preuve avec ces héroïnes qui savent très bien se défendre toute seules, merci.


Journée de la femme : Ces héroïnes qui mènent l'action au cinéma



En cette Journée de la femme, il est bon de rappeler que le sexe dit "faible" peut faire aussi bien (voire mieux) dans un genre typiquement masculin, le film d'action. Petite revue de détails.

De la science-fiction au thriller

Honneur à la pionnière Sigourney Weaver qui grâce à la saga Alien (1979-1997) s'est imposée comme une redoutable tueuse d'extraterrestres. Dans Kill Bill 1 et 2 de son cinéaste fétiche Quentin Tarantino, Uma Thurman, vêtue de son jogging jaune pétant, manie le sabre japonais comme personne. Avant elle, Linda Hamilton, musclée après un séjour en hôpital psychiatrique, faisait équipe avec Arnold-Terminator-Schwarzenegger afin de protéger son fils. Cette année, Rooney Mara, hackeuse de génie et intrépide dans Millénium version David Fincher, a même eu droit à une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice.

Sur un mode beaucoup plus ludique, on applaudit le jeu de jambes de Cameron Diaz, Drew Barrymore et Lucy Liu dans Charlie's Angels 1 et 2. En France, seul Luc Besson s'est aventuré sur ce terrain en faisant d'Anne Parillaud, alors sa compagne, une tueuse à gages dans Nikita. Même Steven Soderbergh (Contagion) s'y met : dans Haywire, qui sort le 18 avril, on suivra les aventures d'une espionne (Gina Carano, une lutteuse d'arts martiaux) lâchée par son agence.

Du jeu vidéo au grand écran

Les héroïnes de jeux vidéo arborent courbes sexy et talent indéniable pour la castagne. Bref, du pain bénit pour Hollywood, qui a puisé dans le stock à partir du début des années 2000, avec Tomb Raider. Angelina Jolie, dans le rôle de Lara Croft l'archéologue aventurière, y casse la baraque. Devenue star, elle est d'ailleurs l'une des rares à conjuguer cinéma d'auteur et d'action pure (Wanted avec James McAvoy). Bref, un modèle pour ses consoeurs qui ont parfois du mal à s'échapper de ce type de films. Voir Milla Jovovich qui rempile en tueuse de zombies dans un sixième Resident Evil, encore une fois réalisé par son mari Paul W.S. Anderson. Kate Beckinsale devrait également veiller à ne pas se laisser enfermer dans le rôle de Selene, la vampire héroïne de la saga Underworld.

Les superhéroïnes de comics

Alors qu' Iron Man, Captain America et autres Thor déboulent en rafale dans les salles, on dénombre sur les doigts d'une main les adaptations ciné de comics au féminin. Mention spéciale à Jane Fonda qui prêtait sa plastique parfaite à Barbarella, dès 1968, dans le film du même nom signé Roger Vadim. Dans Batman, le défi, tourné il y a vingt ans par Tim Burton, Michelle Pfeiffer incarnait une Catwoman ultra-sexy face à l'homme chauve-souris alias Michael Keaton. Difficile de faire mieux après ça : Halle Berry s'y est cassée les griffes dans le pitoyable Catwoman de Pitof. On espère davantage d'Anne Hathaway, qui a repris le rôle dans le très attendu The Dark Knight Rises de Christopher Nolan. De son côté, Jennifer Garner, qui sortait de la série d'espionnage Alias, préfère peut-être oublier Elektra, un film dérivé de Daredevil (où elle avait rencontré celui qui allait devenir son compagnon Ben Affleck). Le 25 avril, Scarlett Johansson renfile la combinaison de la Veuve Noire, histoire de sauver le monde en compagnie des autres Avengers issus de l'écurie Marvel. Aux manettes du film, Joss Whedon devait aussi s'attaquer à une adaptation ciné de Wonder Woman, qui fut star du petit écran grâce à la sculpturale Lynda Carter. Le projet est annoncé depuis 2005 : autant dire que l'on n'est pas près de voir la superhéroïne piloter son avion invisible et manier son lasso magique, capable de rendre doux comme un agneau n'importe quel vilain...
P.G. - jeudi 08 mars 2012 à 12h41

FABIUS-SARKOZY : LE MATCH DES PETITES PHRASES ASSASSINES (VIDEO)


Mercredi soir sur France 2, c'était au tour de Nicolas Sarkozy d'être reçu par David Pujadas dans Des paroles et des actes. Le candidat UMP a été rejoint en fin d'émission par Laurent Fabius pour un débat houleux, agrémenté de petites phrases assassines.


Fabius-Sarkozy : Le match des petites phrases assassines (VIDEO)



On reproche souvent à la presse de s'arrêter sur les "petites phrases" des politiques, mais franchement, il faut bien avouer que certains nous donnent quantité de grains à moudre ! C'était le cas hier soir, alors que Nicolas Sarkozy était l'invité de l'émission Des paroles et des actes (émission qui lui permet de remonter dans le Présimat). D'abord seul face aux journalistes, le président sortant et candidat de la majorité a ensuite dû affronter Laurent Fabius, venu porter la parole de François Hollande. S'engage alors sous le nez de David Pujadas un débat plutôt houleux, où les phrases assassines fusent dans tous les sens.

>>> Carla Bruni-Sarkozy : "Les journalistes sont tous des Pinocchio"

D'emblée, à peine assis en face de Nicolas Sarkozy, le représentant du Parti Socialiste attaque son adversaire sur des propos tenus quelques minutes auparavant dans l'émission : "des accusations parfois violentes sur François Hollande". Au candidat UMP de manier l'ironie : "Violentes ? Je ne vous savez pas si sensible." Nicolas Sarkozy a bien préparé ses fiches, surlignant en jaune fluo ses meilleures armes. Et il ne va pas se gêner pour s'en servir, rappelant les déclarations peu flatteuses de Laurent Fabius à l'encontre de François Hollande...

Les deux hommes s'agacent mutuellement, ça se sent, les sourires sont crispés, les attaques bien placées, mais le débat n'est pas toujours de très haut niveau. Laurent Fabius s'amuse à donner une leçon de Molière à Nicolas Sarkozy, une séquence assez grotesque, alors que le président, lui, fait un parallèle entre l'élégance et le soutien à DSK. Bref, des scènes de cour de récréation !

Regardez un petit "best-of" du débat Laurent Fabius-Nicolas Sarkozy :




M.S - mercredi 07 mars 2012 à 13h23

lundi 5 mars 2012

Bourde : Le présentateur météo annonce "une année bisexuelle" (VIDEO)

Jean-Marc Souami, le présentateur de la météo de France 3, a commis une drôle de gaffe lors de son bulletin samedi en annonçant "une année bisexuelle" à la place d'"une année bissextile"

 



Jean-Marc Souami, le présentateur de la météo de France 3, fait son entrée dans le Panthéon des bourdes de l'année 2012. Après avoir présenté son classique bulletin météo de la journée dans l'édition du midi, ce samedi, le garçon évoque la situation pour les prochains jours de la semaine. "Je vous rappelle que nous sommes dans une année bisexuelle", indique-t-il avant de vite se reprendre et de s'excuser pour ce petit lapsus. "C'est peut être le whisky bio. (...)Je sais plus trop ce que je dois dire", ajoute-t-il aux côtés de Catherine Matausch, la présentatrice du journal qui ne peut cacher son amusement face à la bourde son collègue.

Les erreurs de langage à tendance sexuelle sont monnaie courante à la télévision. On se souvient de celui très embarrassant de Rachida Dati en 2010 qui avait remplacé le terme "inflation" par "fellation" sJeanur le plateau de Dimanche +, sur Canal +. Plus récemment, c'était au tour d'Amandine Bégot, journaliste d'I>Télé, d'évoquer "l'interview baisée... heu biaisée" de Dominique Strauss-Kahn. Certaines bourdes sont plus embarrassantes que d'autres...

Découvrez le lapsus de Jean-Marc Souami sur France 3 :


T.R - lundi 27 février 2012 à 13h34

Jean-Marc Morandini critique violemment Alessandra Sublet

Le spécialiste des médias Jean-Marc Morandini, qui officie chaque jour sur Europe 1 et Direct 8, n'a pas du tout aimé la prestation d'Alessandra Sublet samedi soir sur la scène des Victoires de la musique et ne se gêne pas pour le dire publiquement.


Samedi, Jean-Marc Morandini a passé la soirée devant la télé, zappant entre The Voice sur TF1 et les Victoires de la musique sur France 2. Sur son compte Twitter officiel, l'animateur de Direct 8 et Europe 1 a ouvertement affiché sa préférence pour le télé-crochet animé par Nikos Aliagas, n'hésitant pas à descendre la cérémonie récompensant les artistes de l'année. Et plus spécialement la nouvelle maîtresse de cérémonie, Alessandra Sublet, animatrice avec laquelle JMM est en concurrence directe chaque soir du lundi au vendredi de 19h à 20h (C à vous sur France 5 VS Morandini! sur Direct 8).

"C'est moi où c'est mauvais les victoires de la musique ? Allez direction The Voice", tweete Jean-Marc Morandini en début de soirée. Quelques minutes plus tard, le spécialiste des médias en remet une couche : "Insupportable la façon d'animer de Sublet aux Victoires de la musique ! À vouloir trop en faire on se grille ! Sobriété de Nikos".

Ce lundi, Jean-Marc Morandini enfonce le clou dans Direct Matin, journal dans lequel il tient un billet quotidien : "Si vous avez aimé les Césars ou les Oscars ces dernières semaines, vous avez sans doute eu, comme moi, le sentiment d'assister à une fête de patronage. Et pourtant, le casting était exceptionnel, les plus grands chanteurs étaient là, mais le rythme, l'animation, et la technique étaient pathétiques. (...) Alessandra Sublet, venue de France 5, a clairement raté son passage sur une grande chaîne. Voulant trop en faire, se mettant en scène en permanence, multipliant les sketchs ratés, elle affichait une décontraction à la limite du supportable". Alessandra appréciera.

Découvrez un extrait de la prestation d'Alessandra Sublet aux Victoires de la musique



J.T. - lundi 05 mars 2012 à 12h07

BOOSTER LOG