Audiences : TF1 peut faire confiance à ses Experts !

Visiblement, les téléspectateurs continuent de vouer un culte à la série emblématique des années 2000, 
Les Experts. TF1 a écrabouillé la concurrence hier soir.





Avec 7,3 millions de fans (26,7% de part de marché), TF1 a très largement remporté le grand match des audiences en prime time hier soir. Les Experts sont et demeurent une valeur sûre pour TF1, qui a laissé loin, très loin derrière les autres chaînes. Il faut en effet descendre de quelques millions de marches pour trouver M6, qui diffusait un épisode de Victoire Bonnot, avec Valérie Damidot et Chantal Lauby : 3,1 millions de téléspectateurs (12% de part de marché). Difficile de rivaliser avec le blockbuster de la Une.
Par ailleurs, France 3 peut être satisfaite : elle proposait hier un documentaire de l'ex-patron de France Télévisions Patrick de Carolis et Jean-Luc Orabona, intitulé Le grand tour. 3,05 millions de paires d'yeux (11,8% de part de marché) ont adhéré à ce programme. En clair, France 3 s'aligne quasiment sur M6, cela n'arrive pas tous les jours.

Muriel Robin espérait certainement plus du téléfilm Mourir d'aimer. Hélas, cette histoire d'amour interdite entre une professeure et son élève filmée par Josée Dayan n'a pas suscité de grand enthousiasme, avec 2,1 millions de personnes seulement (8% de part de marché) qui ont zappé sur France 2.

Arte, une fois de plus, voit le fond du puits avec quelques 571.000 téléspectateurs (2,2% de part de marché) pour le troublant film britannico-français All or nothing de Mike Leigh, une chronique sociale qui n'incitait pas vraiment à la gaudriole.

Sur la TNT, c'est France 4 qui cartonne avec la série Sherlock : 1,3 million de sérivores (4,8% de part de marché). Elle est suivie par Direct 8 qui proposait la rencontre de football féminin France/Pays de Galles (gagnée par nos bleues à nous !). 1,04 million d'amateurs du ballon rond ont regardé (4,1% de part de marché). Enfin, la série musicale Glee sur W9 a été vue par 936.000 fans (3,4% de part de marché).
Patrice Le Nen - jeudi 05 avril 2012 à 11h03

Box-office : Le tandem Chabat-Debbouze fait des étincelles !

Le tandem Alain Chabat-Jamel Debbouze fait sensation ! Sur la piste du Marsupilami, l'adaptation ciné par l'ex-Nul de la bande dessinée culte de Franquin, réalise le meilleur démarrage par copie, enregistrant 4 380 entrées dans 22 salles parisiennes, soit une moyenne de 199 tickets vendus.

Après Les Pirates ! Bons à rien, mauvais en tout, la dernière production des studios Aardman (Wallace et Gromit), c'est au tour de Sur la piste du Marsupilami, l'adaptation ciné de la bande dessinée culte de Franquin signée par Alain Chabat, de prendre la tête des démarrages ce mercredi. Porté par un casting quatre étoiles (Jamel Debbouze, Lambert Wilson, Géraldine Nakache, Fred Testot et Patrick Timsit), le nouveau long métrage de l'ex-Nul a littéralement pris d'assaut les salles de cinéma parisiennes en enregistrant 4 380 entrées sur 22 écrans, soit une belle moyenne de 199 tickets vendus. Comme quoi, 10 ans après son triomphal Astérix et Obélix : mission Cléopâtre, le tandem Alain Chabat-Jamel Debbouze fait à nouveau des étincelles.

Sur la deuxième marche des démarrages parisiens de 14 heures, Titanic 3D, la nouvelle mouture en relief du chef-d'oeuvre de James Cameron avec Leonardo DiCaprio et Kate Winslet, a séduit 1 186 spectateurs dans 15 salles, soit une moyenne de 79 entrées par copie selon les chiffres publiés par la société Ciné Chiffres.

Enfin, c'est My Week with Marilyn, drame racontant la relation de Marilyn Monroe (Michelle Williams) avec un jeune assistant réalisateur sur le tournage à Londres du Prince et la Danseuse, qui s'installe à la troisième place du podium avec 854 places vendues en première séance. Suivent au classement : Rec 3 Genesis (718 entrées), Le Fils de l'autre (625), A moi seule (264) et Aux yeux de tous (205), thriller urbain avec Mélanie Doutey.

W.B. - jeudi 05 avril 2012 à 16h10

Présidentielle : Les dix candidats reçus au Grand Journal

Dès lundi prochain jusqu'au 20 avril, l'avant-veille du scrutin présidentiel, Michel Denisot recevra chaque soir un des dix candidats à la Mandature Suprême.

Plus que dix-sept jours avant le premier tour de l'élection présidentielle. Deux grosses semaines qui seront certainement décisives, le résultat du premier tour étant largement marqué du sceau de l'indécision, avec en prime la frayeur d'une abstention massive... Les candidats fourbissent leurs armes de manière accrues, la communication reste la clef. Ainsi, Le Grand Journal sur Canal+ a reçu l'aval de la presque totalité des candidats pour leur participation au talk show star de la chaîne à péage. Seul Jean-Luc Mélenchon ne sera pas présent, remplacé par un représentant du Front de Gauche, comme l'indique un communiqué de la chaîne.

Michel Denisot a prévu le même dispositif pour tous : la première de l'émission sera consacée à l'actualité du jour, internationale et bien entendu française avec un focus logique sur la campagne, et des "séquences inédites". Ensuite, les personnalités politiques seront soumis à la Question du lendemain. On imagine que les chroniqueurs, notamment l'incisif journaliste Jean-Michel Aphatie, auront à coeur de pousser les potentiels locataires de l'Elysée dans leurs retranchements.

Dans l'ordre, Le Grand Journal accueillera successivement le mystérieux Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès, le 9). Le Président-candidat Nicolas Sarkozy (UMP, le 10), puis Marine Le Pen (FN, le 11). Le Front de Gauche sera représenté le 12. Le semaine se terminera avec la participation de Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) le vendredi 13, on espère pour lui qu'il n'est pas superstitieux. La semaine suivante commencera avec Philippe Poutou (NPA, le 16). Suivra Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière, le 17). François Bayrou (Modem, le 18) assurera le mercredi, et laissera la place à François Hollande (PS, le 19). C'est la candidate écologiste Eva Joly (EELV) qui terminera ce marathon pré-électoral le 20 avril.



Reste à savoir quelle place sera la meilleure pour les candidats, en particulier les favoris du premier tour. Passer très tôt comme Nicolas Sarkozy, ou très tard comme François Hollande comporte des risques : celui de manquer l'occasion de séduire au moment le plus proche de l'échéance dans un programme moins strict qu'une émission politique classique, comme il y en aura sur France 2... Ou alors de se planter largement à quelques heures du dépôt de bulletin dans l'urne. Bref, chaque minute est comptée et chaque mot compte d'autant plus !

Patrice Le Nen - jeudi 05 avril 2012 à 11h32