David Fincher revisite Millenium (VIDEO)

Découvrez la nouvelle et longue bande-annonce de The Girl with the Dragon Tattoo(aka Millenium - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes), le prochain film de David Fincher avec Daniel Craig et Rooney Mara en têtes d'affiche.

Après la version suédo-danoise de Niels Arden Oplev sortie en 2009, c'est au tour de l'américain David Fincher de nous offrir sa vision de The Girl with the Dragon Tattoo (aka Millenium - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes). La belle et longue-annonce tout juste dévoilée devrait rassurer les fans de l'oeuvre du cinéaste qui voyaient d'un mauvais oeil le fait qu'il s'attaque à l'adaptation du premier tome de la célèbre trilogie Millenium de Stieg Larsson. Car la mise en scène du réalisateur de The Social Network et de Fight Club n'a rien visiblement perdu de sa superbe, bien au contraire...

Pour rappel, The Girl with the Dragon Tattoo suit Mikael Blomkvist (Daniel Craig), ancien rédacteur du journal économique Millenium, qui est engagé par Henrik Vanger (Christopher Plummer), grande figure de l'industrie suédoise, afin d'enquêter sur un meurtre non élucidé, celui d'Harriet Vanger, nièce du grand homme disparue à l'âge de seize ans. Dans le cadre de son enquête, le journaliste rencontre Lisbeth Salander (Rooney Mara), pirate informatique de talent. La jeune femme rebelle et perturbée possède en effet un don exceptionnel, celui de découvrir des informations introuvables. Tous deux vont être amenés à se croiser dans une enquête qui va révéler beaucoup plus que ce que chacun aurait pu imaginer...

Robin Wright, Stellan Skarsgård, Max von Sydow, Joely Richardson, Steven Berkoff, David Dencik et Alexandra Daddario complètent la distribution de ce film attendu pour le 18 janvier prochain dans nos salles de cinéma. En attendant, jetez un oeil à sa longue et impressionnante bande-annonce







W.B. - vendredi 23 septembre 2011 à 15h10

New York Unité Spéciale copie l'affaire DSK (VIDEO)

L'épisode de New York Unité Spéciale (Law and order en version originale) directement inspiré de l'affaire DSK a été diffusé ce mercredi soir aux Etats-Unis. Les similitudes entre le scénario de la série et les faits réels sont frappants.

"L'histoire suivante est fictive et ne dépeint pas une personne ou un évènement réel". Mouais, les scénaristes de New York Unité Spéciale préfèrent prendre leurs précautions, mais personne n'est dupe. Dès le mois d'août, on apprenait qu'un épisode inspiré des démêlés judiciaires de DSK était en préparation. Délicat, puisque l'affaire était alors encore en cours. D'où cette mesure de prudence en début du fameux épisode diffusé hier soir aux Etats-Unis, marqué également par l'arrivée des petits nouveaux Danny Pino et Kelli Giddish. Mais les similitudes entre l'enquête menée par Mariska Hargitay, alias le lieutenant Olivia Benson, et celle qui a été réellement réalisée par la police new yorkaise sont évidentes.


D'emblée, le téléspectateur est plongé au cœur de l'affaire DSK. Un hôtel, un homme politique, italien cette fois, et une femme de chambre, noire, en pleurs dans les couloirs de l'établissement. Egratigné au cou, l'homme, nommé Di Stasio, quitte l'hôtel pour déjeuner avec sa fille (tout comme Dominique Strauss-Kahn), il se rend ensuite à l'aéroport et se rend compte sur le trajet qu'il a oublié son ordinateur portable à l'hôtel (DSK avait oublié son téléphone). Tant pis. Dans l'avion, l'Italien reluque l'hôtesse de l'air, et quand il voit la police arriver, il pense que c'est pour lui rapporter son ordinateur. Perdu ! Di Stasio (ou DSK on ne sait plus trop) est emmené par la police, il est en état d'arrestation. La femme de ménage l'accuse de l'avoir forcée à pratiquer une fellation, un témoignage similaire à celui de Nafissatou Diallo.


La suite est tout aussi ressemblante. Pêle-mêle, la scène du politicien menotté, les femmes de ménages qui manifestent devant le tribunal, l'épouse, digne et dévouée, puis la crédibilité de la plaignante remise en doute. Mais dans cet épisode de New York Unité Spéciale, le premier de la saison 13, l'histoire ira jusqu'au procès, ce qui n'a pas été le cas pour DSK. Le scénaristes se sont mis au travail avant de connaître l'issue de l'affaire, d'où la fameuse phrase de précaution au début de la fiction. Mais à la vue du déroulement de l'épisode, elle paraît bien futile.

Regardez un petit montage réalisé par nos soins des scènes de New York Unité Spéciale rappelant fortement l'affaire DSK : 



M.S - jeudi 22 septembre 2011 à 17h15

Hugh Jackman fracture la mâchoire d'un catcheur ! (VIDEO)

L'acteur Hugh Jackman, en pleine promotion pour son film Real Steel dans lequel il joue un coach de robots géants boxeurs, a montré tous ses talents de combattant dans une émission de catch. Impressionnant !

Dans Real Steel, nouvelle production à gros budget des studios Disney, le comédien australien Hugh Jackman se glisse dans la peau d'un entraîneur de robots boxeurs géants et puissants. L'acteur a trouvé un super moyen pour assurer la promotion de ce blockbuster high-tech et futuriste en se rendant dans une émission de catch. Durant le célèbre programme Monday Night Raw, organisé par la World Wrestling Entertainment (WWE), le comédien ne s'est pas contenté d'assister au show comme n'importe quelle star en promo, mais a endossé de nouveau les habits d'entraîneur... ayant même le culot de monter sur le ring !


Alors que le combat semble mal engagé pour Zack Ryder, son poulain, l'interprète de Wolverine dans la saga X Men profite que l'arbitre ait le dos tourné pour monter sur la grande scène et mettre une belle droite à son adversaire. Dolph Ziggler s'effondre, ce qui permet à Zack de reprendre l'avantage et de remporter le combat. Bon Hugh Jackman a un peu triché, mais la promotion de Real Steel est bien assurée. De son côté, Dolph Ziggler a annoncé sur Twitter qu'il était victime d'une belle fracture de l'os de la mâchoire !

Regardez Hugh Jackman mettre un direct à un catcheur.







Thomas Robert - jeudi 22 septembre 2011 à 12h08

(Re)voir l'émission du jeudi 15 septembre 2011

Emission du 15 septembre 2011

"C'est impressionnant, j'ai 30 Tom Cruise en face de moi !"

La semaine prochaine : "J'ai 30 Tom Cruise en face de moi !"

Clémentine Célarié : "Fabienne m'a prêté la maladie d'Alzheimer"

Clémentine Célarié incarne ce soir sur France 2 l'héroïne de J'ai peur d'oublier une femme de 45 ans atteinte d'Alzheimer précoce, qui fugue pendant 48 heures. Interview. 

Clémentine Célarié atteinte d'Alzheimer. C'est ce que programme, ce mercredi à 20h35, France 2, avec le téléfilm J'ai peur d'oublier, à l'occasion de la journée internationale de la maladie. Inspiré d'une histoire vraie, celle de Fabienne Piel, qui a commencé à perdre la mémoire à 45 ans, cette fiction est un véritable road-movie. La réalisatrice Elisabeth Rappenneau et l'auteur Catherine Ramberg ont en effet imaginé une histoire de fugue de 48 heures, durant laquelle Fabienne va rencontrer Paul, un marginal incarné par Daniel Russo. De son jeu avec l'acteur à son appréhension de jouer une malade d'Alzheimer, l'actrice, récompensée pour ce rôle au festival de la fiction de la Rochelle, s'est confiée à Tele-Loisirs.fr.

Comment avez-vous préparé ce rôle très fort d'une malade précoce d'Alzheimer ?
Clémentine Célarié : J'avais peur avant le tournage. Heureusement que j'avais le bouquin de Fabienne (l'autobiographie de Fabienne Piel, la véritable héroïne, ndlr). Je l'ai lu avant le tournage, puis pendant, tout le temps. Je le lisais à mon homme, j'en lisais des passages à voix haute. C'était très fort, j'avais envie de lui écrire mais je ne l'ai pas fait, par pudeur. Et puis la liberté et la confiance que me donnait Babou (Elisabeth Rappeneau, la réalisatrice, ndlr) m'ont aidé. On n'avait pas répété parce qu'elle voulait de la fraîcheur, de la surprise. Je ne me suis pas entraînée avant.



Avez-vous rencontrée Fabienne Piel ?
Non, la production n'a pas voulu. Ils voulaient que je m'approprie le rôle. Je l'ai rencontrée à l'avant-première du téléfilm, et elle est venue me voir à Avignon cet été. Elle m'a demandée d'être marraine de son association. On a eu un contact très particulier. On sent une fragilité mais une immense force aussi. C'était très émouvant, c'est comme une espèce de jumelle, sauf qu'elle a vraiment la maladie. C'est elle qui a la force, le courage. Si je l'avais rencontrée avant, le risque aurait été de vouloir la copier, lui ressembler...

Tout est vrai dans le téléfilm ?
Oui, tout est vrai sauf Paul, et l'envie de mourir traduite comme ça. Parce que Fabienne Piel a eu des moments, elle le dit elle-même dans son livre, où elle n'est vraiment pas bien du tout. Mais c'est plus furtif que dans le film. 

Est-ce qu'on sort indemne de ce genre de rôle ?
Je ne sais pas ce qu'est la définition de "indemne". Je ne peux pas vous répondre. J'ai la chance de pouvoir passer d'un rôle à un autre. Après le téléfilm, je me suis replongée dans Madame Sans Gêne. C'est vrai que c'est douloureux d'approcher ce genre d'état, de s'imaginer perdue dans sa tête. Elle m'a prêté sa vie, sa maladie. Elle m'a fait un cadeau. Les émotions dont elle parle sont rarement décrites comme ça dans un rôle. Ça apporte paradoxalement une espèce de liberté.   

Quels sont vos prochains projets ?
Je suis au théâtre Hébertot depuis le 17 septembre pour douze représentations exceptionnelles, où je lis des nouvelles de Maupassant avec un ami atteint de la maladie de Charcot. Puis je vais faire une résidence à Avignon pendant un mois. Je vais monter Dans la peau d'un noir, du journaliste John Howard Griffin. Depuis toujours, j'ai envie de travailler sur le livre. J'ai un besoin pathologique de créer. Et après je vais répéter Calamity Jane, avec Yvan le Bolloch', au théâtre de Paris à partir de janvier 2012. C'était un de mes rêves de jouer un western. 

Propos recueillis par Emilie Perez - mercredi 21 septembre 2011 à 11h10