Une vanne toutes les deux secondes, Omar Sy casse la baraque dans Intouchables, le probable carton de l'automne signé Eric Toledano et Olivier Nakache. En piste pour les Césars ?
Omar Sy, c'est d'abord un rire franc, communicatif et généreux. Un antidépresseur à lui tout seul. Dans Marie Claire, il s'explique sur son hilarité permanente : "Je ne me retiens jamais de rire. C'est un truc que je ne sais pas faire. Je ne garde jamais une joie. Je l'exprime". Et on en redemande. Sa joie de vivre a bien servi le SAV (le Service après-vente), où il officie depuis 2005 avec son collègue et ami Fred Testot. La magie opère aujourd'hui dans Intouchables,
le dernier et très réussi opus d'Olivier Nakache et Eric Toledano qui
s'inspire de l'histoire vraie de Philippe Pozzo di Borgo et de son ami
Abdel. Cette comédie populaire, probable carton de l'automne, a déjà
reçu un prix au festival de Tokyo.
Le duo de réalisateurs suit Omar Sy depuis Ces jours heureux, son premier court métrage. Dans Nos jours heureux, l'acteur en devenir jouait un gentil animateur de colonie de vacances, amoureux de Marilou Berry, et dans Tellement proches il incarnait un jeune médecin tentant de lutter contre les préjugés. Dans Intouchables, subtil mélange d'émotion et de franche hilarité, le voilà qui monte en grade en incarnant un aide-soignant issu d'une banlieue difficile face à François Cluzet, son patient tétraplégique richissime.
François Cluzet "a été le bonus dans le paquet-cadeau", a-t-il déclaré dans Elle. "C'est un gentleman qui cultive la classe à l'anglaise. Il est devenu ma référence et, désormais, je sais que chaque fois que je jouerai, je penserai à lui". Enfant d'une fratrie de sept, élevé à Trappes par un père ouvrier d'origine sénégalaise et une mère femme de ménage mauritanienne, Omar Sy est aujourd'hui père de quatre enfants qu'il élève avec sa femme, Hélène, dans leur maison des Yvelines.
L'actuel tourbillon médiatique autour de lui ne semble pas avoir changé l'acteur, homme de foi et de principes. Sur son succès, il s'interroge : "Pourquoi moi ? Et pourquoi pas mon frère ?" J'ai l'impression que c'est du vol. Parfois je me dis qu'il faut que je transpire, que je souffre", précise-il dans Marie Claire. Les Américains n'auront pas l'occasion de savourer son jeu, tout en vannes et tchatche, car Hollywood via les frères Weinstein a déjà mis le grappin sur ce film à l'histoire universelle. Seul risque, que le remake US sombre dans le pathos, écueil que l'original évite soigneusement. En attendant, Omar Sy devrait logiquement être en piste pour les Césars. C'est tout le mal qu'on lui souhaite !
Le duo de réalisateurs suit Omar Sy depuis Ces jours heureux, son premier court métrage. Dans Nos jours heureux, l'acteur en devenir jouait un gentil animateur de colonie de vacances, amoureux de Marilou Berry, et dans Tellement proches il incarnait un jeune médecin tentant de lutter contre les préjugés. Dans Intouchables, subtil mélange d'émotion et de franche hilarité, le voilà qui monte en grade en incarnant un aide-soignant issu d'une banlieue difficile face à François Cluzet, son patient tétraplégique richissime.
François Cluzet "a été le bonus dans le paquet-cadeau", a-t-il déclaré dans Elle. "C'est un gentleman qui cultive la classe à l'anglaise. Il est devenu ma référence et, désormais, je sais que chaque fois que je jouerai, je penserai à lui". Enfant d'une fratrie de sept, élevé à Trappes par un père ouvrier d'origine sénégalaise et une mère femme de ménage mauritanienne, Omar Sy est aujourd'hui père de quatre enfants qu'il élève avec sa femme, Hélène, dans leur maison des Yvelines.
L'actuel tourbillon médiatique autour de lui ne semble pas avoir changé l'acteur, homme de foi et de principes. Sur son succès, il s'interroge : "Pourquoi moi ? Et pourquoi pas mon frère ?" J'ai l'impression que c'est du vol. Parfois je me dis qu'il faut que je transpire, que je souffre", précise-il dans Marie Claire. Les Américains n'auront pas l'occasion de savourer son jeu, tout en vannes et tchatche, car Hollywood via les frères Weinstein a déjà mis le grappin sur ce film à l'histoire universelle. Seul risque, que le remake US sombre dans le pathos, écueil que l'original évite soigneusement. En attendant, Omar Sy devrait logiquement être en piste pour les Césars. C'est tout le mal qu'on lui souhaite !
P.G. -
mercredi 02 novembre 2011 à 12h33
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