Hier s'est tenue la cérémonie décalée des Gérard du cinéma. Le but ? Récompenser le meilleur du pire du 7ème art national. Cette année, Franck Dubosc a été couronné comme il le mérite pour le film Cinéman.
Grincements de dents et doigt agrippés au fauteuil du salon, les nommés aux Gérard du cinéma ont, cette année encore, préféré regarder la cérémonie à ma télévision. Aucun n'a fait le déplacement ! Manque d'humour, peur de gagner ou peut-être réservent-ils leur apparition pour le festival de Cannes, qui débutera demain ? Peu importe, Arnaud Demanche, Fred Royer et Stéphane Rose, les organisateurs des Gérard ont l'habitude d'être snobés, ce sont des incompris... Mais, cela n'a pas empêché le joyeux trio de décerner hier soir, depuis le Théâtre Michel à Paris, leurs fameux parpaings dorés. Retransmise en direct sur Paris Première, la cérémonie des Gérard du cinéma récompense le pire du cinéma français. Et tout l'intérêt réside dans les intitulés des nominations. Toujours très fins et pleins d'humour (contrairement aux nommés). Alors à défaut de recevoir une Palme d'or, qui se consolera avec son parpaing ?
Franck Dubosc est sans aucun doute le grand vainqueur de cette édition 2010. Car même s'il ne reçoit qu'un seul parpaing, celui du Désespoir masculin, sa prestation dans Cinéman permet également à cette comédie signée Yann Moix de remporter le Gérard du plus mauvais film. On notera également la récompense de Carole Bouquet pour le Gérard de Madame la Grande Actrice qui va s’encanailler dans une comédie de ploucs pour casser son image de vieille bourgeoise coincée du cul. Et bien évidemment, comme chaque année, que se soit pour les Gérard du cinéma ou les Gérard de la télévision (lire Gérard 2009 : le palmarès complet), Arielle Dombasle ne repart pas les mains vides.
Découvrez le palmares intégral des Gérard du cinéma 2010 :
Gérard de l’acteur dont on espère qu’il aura jamais de premier rôle quand on voit comment il se débrouille avec les seconds :
Manu Payet dans RTT
Gérard du film qui parle d’une meuf qui fait moyennement envie, et du coup le film bah c’est pareil
Mademoiselle Chambon avec Sandrine Kiberlain
Gérard de l’acteur qui vient manger le pain des français
Sergi Lopez dans Partir
Gérard du film avec des petits chiens ou des grosses chiennes
Coco avant Chanel de Anne Fontaine avec Audrey Toutou
Gérard du film pas nul, mais pas bien. Pas nul, hein. Mais pas bien. Mais pas nul pour autant. Mais pas bien non plus. Mais pas nul. Ceci dit, pas bien. Voyez?
Gainsbourg (Vie héroïque) avec Eric Elmosnino
Gérard de la grosse comédie qui tâche comme on en tournait du temps des Charlots avec Paul Préboist et Alice Sapritch, sauf qu’on est en 2010
Le Baltringue avec Vincent Lagaf’
Gérard de Madame la Grande Actrice qui va s’encanailler dans une comédie de ploucs pour casser son image de vieille bourgeoise coincée du cul
Carole Bouquet dans Protéger et servir
Gérard du film vraisemblablement adapté d’un article de Marie-Claire
Une Semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires) avec Mathilde Seigner
Gérard de l’acteur qui a un nom de maladie
Anna Mouglalis
Gérard de l'acteur que c'est pas qu'on l'aime pas, mais on en a un peu marre de voir sa gueule partout
Kad Merad
Gérard du désespoir féminin
Virginie Efira dans Le Siffleur
Gérard du désespoir masculin
Franck Dubosc dans Cinéman
Gérard du titre gay
Ne te retourne pas de Marina De Van
Gérard du réalisateur qui continue à faire des films en toute impunité malgré un CV déjà passablement chargé
Luc Besson avec Arthur et la vengeance de Maltazard (après Angel-A, Le Cinquième élément…)
Gérard du film que quand tu vas le voir, dans la salle, t’as l’impression d’être dans un wagon du RER D un samedi soir à Villiers-le-Bel
Banlieue 13 ultimatum de Patrick Alessandrin
Gérard de l’actrice dont le mari s’est tellement couvert de ridicule que ses réseaux ne lui permettent plus le moindre rôle, pas même un tapin dans le film de Lagaf'
Arielle Dombasle dans rien
Gérard de l’actrice qui ne bénéficie définitivement pas des réseaux de son beau-frère
Valeria Bruni-Tedeschi dans Les Regrets
Gérard du plus mauvais film
Cinéman de Yann Moix
Franck Dubosc est sans aucun doute le grand vainqueur de cette édition 2010. Car même s'il ne reçoit qu'un seul parpaing, celui du Désespoir masculin, sa prestation dans Cinéman permet également à cette comédie signée Yann Moix de remporter le Gérard du plus mauvais film. On notera également la récompense de Carole Bouquet pour le Gérard de Madame la Grande Actrice qui va s’encanailler dans une comédie de ploucs pour casser son image de vieille bourgeoise coincée du cul. Et bien évidemment, comme chaque année, que se soit pour les Gérard du cinéma ou les Gérard de la télévision (lire Gérard 2009 : le palmarès complet), Arielle Dombasle ne repart pas les mains vides.
Découvrez le palmares intégral des Gérard du cinéma 2010 :
Gérard de l’acteur dont on espère qu’il aura jamais de premier rôle quand on voit comment il se débrouille avec les seconds :
Manu Payet dans RTT
Gérard du film qui parle d’une meuf qui fait moyennement envie, et du coup le film bah c’est pareil
Mademoiselle Chambon avec Sandrine Kiberlain
Gérard de l’acteur qui vient manger le pain des français
Sergi Lopez dans Partir
Gérard du film avec des petits chiens ou des grosses chiennes
Coco avant Chanel de Anne Fontaine avec Audrey Toutou
Gérard du film pas nul, mais pas bien. Pas nul, hein. Mais pas bien. Mais pas nul pour autant. Mais pas bien non plus. Mais pas nul. Ceci dit, pas bien. Voyez?
Gainsbourg (Vie héroïque) avec Eric Elmosnino
Gérard de la grosse comédie qui tâche comme on en tournait du temps des Charlots avec Paul Préboist et Alice Sapritch, sauf qu’on est en 2010
Le Baltringue avec Vincent Lagaf’
Gérard de Madame la Grande Actrice qui va s’encanailler dans une comédie de ploucs pour casser son image de vieille bourgeoise coincée du cul
Carole Bouquet dans Protéger et servir
Gérard du film vraisemblablement adapté d’un article de Marie-Claire
Une Semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires) avec Mathilde Seigner
Gérard de l’acteur qui a un nom de maladie
Anna Mouglalis
Gérard de l'acteur que c'est pas qu'on l'aime pas, mais on en a un peu marre de voir sa gueule partout
Kad Merad
Gérard du désespoir féminin
Virginie Efira dans Le Siffleur
Gérard du désespoir masculin
Franck Dubosc dans Cinéman
Gérard du titre gay
Ne te retourne pas de Marina De Van
Gérard du réalisateur qui continue à faire des films en toute impunité malgré un CV déjà passablement chargé
Luc Besson avec Arthur et la vengeance de Maltazard (après Angel-A, Le Cinquième élément…)
Gérard du film que quand tu vas le voir, dans la salle, t’as l’impression d’être dans un wagon du RER D un samedi soir à Villiers-le-Bel
Banlieue 13 ultimatum de Patrick Alessandrin
Gérard de l’actrice dont le mari s’est tellement couvert de ridicule que ses réseaux ne lui permettent plus le moindre rôle, pas même un tapin dans le film de Lagaf'
Arielle Dombasle dans rien
Gérard de l’actrice qui ne bénéficie définitivement pas des réseaux de son beau-frère
Valeria Bruni-Tedeschi dans Les Regrets
Gérard du plus mauvais film
Cinéman de Yann Moix
Mathilde Saez - mardi 11 mai 2010 à 11h52
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