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samedi 10 juillet 2010

Sur les traces du Predator...

Le 14 juillet, la chasse à l'homme recommence avec "Predators". L'occasion de revenir sur une saga de SF culte, entamée en 1987 par le tandem McTiernan/Schwarzenegger.






De quoi ça parle ?
Parti à la recherche d'une équipe de conseillers militaires américains dans la forêt équatorienne, un commando de mercenaires dirigé par Dutch Schaefer est attaqué par un ennemi invisible…

Pourquoi il faut le voir…
Arnold Schwarzenegger en tête d’affiche, un poster tout à la gloire du action-hero, un monstre venu de l’espace : il n’en fallait pas plus pour donner à Predator des allures de série B (voire Z ?) pour locations testostéronées du samedi soir (1987, c’est la grande époque des vidéo-clubs). Pourtant, les initiés savent à quel point Predator a marqué le cinéma d’action et de science-fiction. Le mérite en revient aux scénaristes Jim et John Thomas, qui ont inventé une créature mémorable, à la mythologie déjà bien établie dès ce premier opus (un chasseur en safari à la recherche de la proie la plus féroce, qui n’attaque jamais du "gibier" désarmé, qui respecte son adversaire) ; au génie des effets spéciaux Stan Winston, créateur du look du Predator (armure, dreadlocks, masque de combat, mandibules) ; et au réalisateur John McTiernan, évidemment, qui met en scène des mercenaires à la frontière de la caricature et pourtant si réalistes, et dont la caméra nous plonge littéralement au cœur de la jungle, dans une atmosphère étouffante et labyrinthique où le danger est partout. On retiendra notamment le final du film, un affrontement primal et quasi-muet entre Schwarzie et le Predator : l’homme face au monstre, le chassé face au chasseur… Culte.


Le réalisateur
Diplômé en théâtre, fils d’un directeur d’opéra, John McTiernan a révolutionné le cinéma d’action moderne depuis le début des années. Avec Predator, bien sûr, mais surtout avec Piège de CristalA la poursuite d'Octobre rougeet Une journée en enfer. Boudé par Hollywood après l’échec de ses derniers films (Rollerball, le chef d’œuvre maudit Le 13è Guerrier) et une triste affaire d’écoutes téléphoniques. Il travaille actuellement sur plusieurs projets : RunThe Murder of Orson Welles et The Nez-Perce War. Pour AlloCiné, il se souvient du tournage dePredator : "Les studios nous ont envoyé sur la côté Ouest du Mexique au départ. Mais il y avait peu de forêt et avec l’automne, les feuilles tombaient... Du coup, nous sommes partis sur la côté est, côté Caraïbes. Là où il n’y avait pas de touristes. Ce n’était pas un endroit susceptible de charmer une équipe hollywoodienne, mais Arnold a apprécié l’endroit… Et cette jungle a été vraiment parfaite. Un bon décor naturel apprend tellement aux acteurs. Ils peuvent développer leur imaginaire et donc leurs personnages : plutôt que de parler d’un endroit, il n’y a rien de tel que d’y plonger directement les gens… Comme les enfants, ils se mettent à y croire en utilisant l’environnement. C’est pour cette raison qu’un film CGI tourné sur fond vert est très difficile à faire de manière crédible. Car l’aspect humain qui ressort de votre film, c’est celui de Los Angeles. Car c’est là que se trouvent vos acteurs émotionnellement et physiquement avant, pendant et après la prise. Même avec de grands acteurs, ça se ressent et au final, votre film "sent" Los Angeles. Alors que si vous sortez vos acteurs, ça rend tout plus crédible et plus facile du coup…"


A savoir
Kevin Peter Hall, le géant (2,20m) dans le costume du Predator, apparaît à visage découvert à la fin du film : c’est le pilote de l’hélicoptère. Avant Predator?, il avait campé le bigfoot dans Harry et les Hendersons.

Deux futurs "gouvernators" sont au générique du film : Arnold Schwarzenegger (Californie) et Jesse Ventura(Minnesota). Sonny Landham (l’Indien Billy) a lui perdu lors des éléctions dans le Kentucky.

Jean-Claude Van Damme, alors inconnu, devait initialement camper le Predator. Il a d’ailleurs tourné quelques séquences-tests, pour le costume de camouflage de la créature, avant de quitter le projet, mécontent de se voir confier un rôle d’effet spécial. Le Predator était alors envisagé comme une créature agile, il a ensuite été repensé comme un chasseur plus massif.

C’est James Cameron qui aurait suggéré d’ajouter les quatre mandibules au Predator.

Le titre de travail du film était "Hunter".

Le soldat adepte de blagues saalces n’est autre que Shane Black, scénariste de L’Arme fatale. Il a d’ailleurs écritLe Dernier samaritain sur le tournage de Predator.

Arnold Schwarzenegger a perdu 12 kilos pour les besoins du film : un soldat ne doit pas être trop musclé pour être efficace. John McTiernan a perdu 12 kilos sur le tournage, très éprouvant, d'autant qu'il se méfiat de la nourriture locale. Il s'est également cassé le poignet durant les prises.

Kevin Peter Hall se battait en aveugle lors du combat final : son costume l’empêchait de voir.

Predator a été nommé aux Oscars en 1988, dans la cétégorie meilleurs effets spéciaux.

Un remake/plagiat version Z a été produit en 1988 : Robowar.

L’idée du film est née d’une blague entendue par les scénaristes : le seul adversaire susceptible de battre Rocky Balboa serait un extraterrestre.

Sur le tournage, Sonny Landham avait un garde du corps personnel : pas pour le protéger, mais pour l’empêcher de se battre avec les autres comédiens !

Le sang du Predator est un mélange de jelly et de la substance qu’on retrouve dans les tubes photo-luminescents.

Arnold Schwarzenegger s’est marié durant le tournage.

Le film a rapporté 60 millions de dollars au box-office américain et attiré 1,5 millions de spectateurs en France.




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