Le magazine américain Variety, une référence mondiale en matière de cinéma, descend la comédie française Intouchables. La revue juge le film avec François Cluzet et Omar Sy "raciste".
Intouchables est incontestablement le succès de cette fin d'année. La comédie avec François Cluzet et
Omar Sy
vient même de passer le cap des 12 millions d'entrée et sa course folle
n'est pas prête de s'arrêter. Si les téléspectateurs sortent ravis du
long-métrage, la critique en France a fait un peu la fine-bouche ("Une mélasse mièvre et bien-pensante" selon le quotidien Libération). À l'étranger, le film ne fait carrément pas l'unanimité. Alors qu'un remake US est en préparation et qu'une sortie outre-Atlantique de la version originale est prévue à l'été 2012, Jay Weissberg, critique au Variety s'est penché sur le sujet et a donné son avis : "Bien
qu'ils ne soient pas connus pour leur subtilité, les coréalisateurs et coscénaristes Eric Toledano et Olivier Nakache n'ont jamais livré un film aussi offensant qu'Intouchables, qui met en avant un racisme semblable à celui de de l'oncle Tom le racisme, qui on
l'espère, a définitivement disparu des écrans américains".
Le personnage de Driss, incarné par le génial Omar Sy, est alors visé et se retrouve au coeur de la polémique. "Driss est traité comme rien d'autre qu'un singe savant (avec toutes les associations racistes d'un tel terme), expliquant au blanc comment se détendre en remplaçant du Vivaldi par Boogie Wonderland et lui montrant comment se déhancher sur le dancefloor. Il est douloureux de voir Sy, un acteur pourtant charismatique et joyeux, dans un rôle qui n'est pas bien loin du cliché de l'esclave d'antan, qui amuse son maître et représente tous les stéréotypes habituels sur la classe et la race", explique le journaliste du magazine spécialisé conseillant à la Weinstein Company, qui a acquis les droits pour le remake, de revoir la copie.
Le personnage de Driss, incarné par le génial Omar Sy, est alors visé et se retrouve au coeur de la polémique. "Driss est traité comme rien d'autre qu'un singe savant (avec toutes les associations racistes d'un tel terme), expliquant au blanc comment se détendre en remplaçant du Vivaldi par Boogie Wonderland et lui montrant comment se déhancher sur le dancefloor. Il est douloureux de voir Sy, un acteur pourtant charismatique et joyeux, dans un rôle qui n'est pas bien loin du cliché de l'esclave d'antan, qui amuse son maître et représente tous les stéréotypes habituels sur la classe et la race", explique le journaliste du magazine spécialisé conseillant à la Weinstein Company, qui a acquis les droits pour le remake, de revoir la copie.
Thomas Robert -
jeudi 08 décembre 2011 à 14h34
En tout cas moi j'ai adoré le film
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