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samedi 17 juillet 2010

Bernard Giraudeau, «un lion« qui s'est battu jusqu'au bout

Les hommages se sont succédé samedi à l'annonce de la mort de Bernard Giraudeau, à commencer par celui d'Annie Duperey, avec qui le comédien avait eu deux enfants.



«C'était un lion, Bernard.» C'est en ces termes que l'actrice , qui fut la compagne de pendant dix-huit ans, a rendu hommage au comédien et au père de ses deux enfants, Gaël et Sara, disparu samedi à l'âge de 63 ans. «Ce cancer qui lui est arrivé voilà une dizaine d'années maintenant, il s'en est servi pour faire vraiment une ouverture aux autres, une ouverture vers la douceur, vers la tendresse, d'une manière extraordinaire», a-t-elle poursuivi dans un entretien à RTL.
«Je pense que s'il y a un regret à avoir sur sa carrière, c'est qu'il aurait pu, à l'âge qu'il avait, au théâtre, donner son meilleur dans des grands rôles», des «rôles de lion qu'il n'a pas eu le temps de jouer», déplore-t-elle.
Tous deux s'étaient rencontrés sur les planches.
Nombre de personnalités du  ou de la politique ont rendu hommage au talent de comédien, de réalisateur et d'écrivain bourlingueur de Giraudeau, tout comme à son courage et à son exemplaire combat contre le cancer.
«Je rentre au port», avait-il confié à Michel Drucker
«Je l'ai vu il y a quelques jours, il était une ombre, évidemment. Il était d'une minceur impressionnante, mais il y avait son regard», a raconté l'animateur Michel Drucker. «Il m'a dit : Tu vois, je rentre au port, comme La Jeanne d'Arc», a-t-il poursuivi, faisant allusion au navire de la Marine nationale sur lequel cet ancien marin, sportif accompli, avait sillonné le monde avant d'avoir 20 ans.
«Il s'est battu comme un héros qu'il était. Il était exactement ce que nous devrions tous être», a déclaré son ami l'acteur Pierre Arditi, regrettant «un homme profond, ce que l'on appelle un homme avec une grande fragilité».
Alexandre Arcady : «Il était lumineux»
Bernard Giraudeau avait «si longtemps et si vaillamment, élégamment, repoussé l'échéance qu'on avait fini par croire qu'il allait l'emporter sur le mal», a souligné Pierre Lescure, président des Molières. «Hélas, non ! Evidemment, non».
Le réalisateur Alexandre Arcady qui l'a dirigé dans «Le grand pardon» (1982) au côté de Roger Hanin, Jean-Louis Trintignant, Richard Berry et Anny Duperey, s'est souvenu de son charisme. «Il était lumineux. C'était la belle gueule du cinéma français. On avait envie de le filmer. Il y avait une espèce d'éclat dans son regard, dans sa façon de jouer», a souligné le cinéaste. «Jusqu'au bout, il était en quête d'absolu», a dit l'acteur Robin Renucci.
La Rochelle en deuil
La disparition de cet enfant de La Rochelle - amoureux de la mer, petit-fils de cap-hornier, il y était né en 1947 -, a endeuillé le festival des Francofolies qui s'achève samedi soir. «Nous avons une pensée immédiate, très émue pour Bernard Giraudeau (...) qui avait participé à la première édition des Francofolies en 1985 aux côtés de Jean-Louis Foulquier, leur fondateur», a déclaré Gérard Pont, qui a repris la direction du festival en 2004.
Sarkozy : «Un homme attachant et populaire»
Tôt samedi, les hommages ont afflué de tout l'échiquier politique. Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a salué un «grand comédien» et un «homme de cœur et de caractère», qui a combattu sa maladie avec un «courage vraiment admirable».
«Avec lui, disparaît un homme attachant et populaire aux multiples facettes artistiques, qui avait aussi comme passion l'amour de la mer», a déclaré le président Nicolas Sarkozy. «Populaire au sens le plus élevé du terme» il n'a «jamais cédé à la facilité d'une image charmeuse», a renchéri le Premier ministre François Fillon.
Aubry rend hommage au parrain de la Maison du cancer
La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a salué un «très grand acteur», «combatif et fragile», «ouvert aux autres et empreint d'une grande pudeur». «En parrainant la Maison du cancer, cette formidable initiative pour aider les malades à vivre avec le cancer, il a engagé une réflexion collective sur la santé publique et alerté sur le manque de moyens des hôpitaux en France», fait également valoir la numéro un du PS.
Le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, a rendu hommage à «un artiste qui s'est battu en tout domaine, en amoureux de la vie».
Jack Lang : un «acteur puissant»

Jack Lang et Bertrand Delanoë ont également rendu hommage au comédien, saluant le «courage» dont il a fait preuve pour affronter le cancer dont il souffrait. «La disparition de Bernard Giraudeau me peine profondément», a affirmé l'ancien ministre de la Culture. «Acteur puissant et doué d'une vive intelligence, il a incarné avec éclat certains des plus beaux rôles du cinéma et du théâtre. Il était un ami incomparable. Je n'oublie pas qu'il a été aux côtés de François Mitterrand pour lutter contre la commercialisation de la télévision et de la culture». Pour le maire de Paris, «Bernard Giraudeau était aussi un écrivain remarquable, avec un style qui n'appartenait qu'à lui. Son dernier livre Cher amour, paru en 2009, demeure une leçon d'humanité et de vie».
Leparisien.fr 


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