Ruben Sarfati a quitté l'aventure Top Chef lundi soir sur M6. A 18 ans seulement, le seul amateur de la compétition tire les enseignements de l'émission et évoque ses projets. Interview.
Lundi soir sur M6, Ruben Sarfati a été éliminé de l'émission Top Chef. Le jeune cuisinier amateur (le seul de la compétition), qui avait remporté Un Dîner presque parfait : La meilleur équipe de France sur la même chaîne, est le sixième candidat à quitter le concours culinaire. Pour Tele-Loisirs.fr, il revient sur son aventure.
Tele-Loisirs.fr : Vous vous attendiez à être éliminé à ce stade de la compétition ?
Ruben Sarfati : Au moment de l'épreuve oui ! Je me suis rendu compte que j'avais envoyé n'importe quoi. Avant ça je pensais vraiment pouvoir aller plus loin. Mais en ayant raté l'immunité de peu, je savais que j'allais me faire sortir. C'est mécanique ! Même si je ne voulais pas me l'avouer, ça se passe toujours ainsi.
Pensez-vous que cette élimination est due à votre blessure ?
Non, pas du tout. Je suis compétiteur avant tout. Même si ça me faisait mal, je ne voulais rien lâcher. Mon but c'était d'aller le plus loin possible, donc je n'y pensais pas.
Vous vous sentiez vraiment comme un amateur parmi les pros ?
Ça dépendait des moments. Sur les épreuves techniques où il fallait faire quelque chose de bien précis, oui ! En revanche quand c'était la créativité qui comptait, j'avais ma carte à jouer au même titre que les autres.
Dans Un Dîner presque parfait, vous étiez considéré comme un expert, dans Top Chef vous paraissiez bien loin des autres. C'était le cas ?
Face à des amateurs, je suis sûr de moi et donc je semble plus arrogant. Vis-à-vis des candidats de Top Chef, je savais que sur le papier ils étaient largement plus fort que moi, donc je m'écrasais.
C'était compliqué d'être à la fois le plus jeune et le seul amateur ?
Pas du tout. C'est une compétition. Peu importe qu'on ait commencé à cuisiner six mois avant le jeu ou que l'on soit un chef étoilé. L'important, c'est de se donner à fond pour essayer de remporter l'émission. Si on est dans Top Chef, c'est que l'on mérite d'y être, peu importe le parcours ou l'âge.
Vous avez gardé contact avec certains concurrents ?
Non, pas du tout ! Je n'ai pas noué de lien avec les autres candidats. J'étais vraiment dans la compétition Top Chef et je ne me suis pas rapproché d'un participant plus que d'un autre.
Comment ça s'est passé avec les Chefs ?
Ça s'est bien passé, mais c'est décevant. On s'attend à pouvoir échanger beaucoup et finalement ils sont occupés et n'ont ni le droit, ni l'occasion de parler avec nous. Pour ce qui est de leur jugement, j'ai toujours trouvé positif qu'ils nous remettent en place de temps en temps.
Que pensez-vous des déclarations de Tabata au sujet de Ghislaine Arabian ?
Je trouve ça nul. On ne doit pas donner notre avis sur les Chefs. La composition du jury est la même depuis trois ans. Si Tabata ne les trouvait pas légitimes et aptes à la juger, il ne fallait pas qu'elle s'inscrive dans cette émission.
Maintenant, vous êtes plus Sciences Po ou Cuisine ?
J'ai un peu abandonné l'idée de Sciences Po. Je vais faire une école de gestion hôtelière en octobre prochain. Après ces trois ans, je voudrais trouver un apprentissage en cuisine et à terme ouvrir mon propre restaurant.
Tele-Loisirs.fr : Vous vous attendiez à être éliminé à ce stade de la compétition ?
Ruben Sarfati : Au moment de l'épreuve oui ! Je me suis rendu compte que j'avais envoyé n'importe quoi. Avant ça je pensais vraiment pouvoir aller plus loin. Mais en ayant raté l'immunité de peu, je savais que j'allais me faire sortir. C'est mécanique ! Même si je ne voulais pas me l'avouer, ça se passe toujours ainsi.
Pensez-vous que cette élimination est due à votre blessure ?
Non, pas du tout. Je suis compétiteur avant tout. Même si ça me faisait mal, je ne voulais rien lâcher. Mon but c'était d'aller le plus loin possible, donc je n'y pensais pas.
Vous vous sentiez vraiment comme un amateur parmi les pros ?
Ça dépendait des moments. Sur les épreuves techniques où il fallait faire quelque chose de bien précis, oui ! En revanche quand c'était la créativité qui comptait, j'avais ma carte à jouer au même titre que les autres.
Dans Un Dîner presque parfait, vous étiez considéré comme un expert, dans Top Chef vous paraissiez bien loin des autres. C'était le cas ?
Face à des amateurs, je suis sûr de moi et donc je semble plus arrogant. Vis-à-vis des candidats de Top Chef, je savais que sur le papier ils étaient largement plus fort que moi, donc je m'écrasais.
C'était compliqué d'être à la fois le plus jeune et le seul amateur ?
Pas du tout. C'est une compétition. Peu importe qu'on ait commencé à cuisiner six mois avant le jeu ou que l'on soit un chef étoilé. L'important, c'est de se donner à fond pour essayer de remporter l'émission. Si on est dans Top Chef, c'est que l'on mérite d'y être, peu importe le parcours ou l'âge.
Vous avez gardé contact avec certains concurrents ?
Non, pas du tout ! Je n'ai pas noué de lien avec les autres candidats. J'étais vraiment dans la compétition Top Chef et je ne me suis pas rapproché d'un participant plus que d'un autre.
Comment ça s'est passé avec les Chefs ?
Ça s'est bien passé, mais c'est décevant. On s'attend à pouvoir échanger beaucoup et finalement ils sont occupés et n'ont ni le droit, ni l'occasion de parler avec nous. Pour ce qui est de leur jugement, j'ai toujours trouvé positif qu'ils nous remettent en place de temps en temps.
Que pensez-vous des déclarations de Tabata au sujet de Ghislaine Arabian ?
Je trouve ça nul. On ne doit pas donner notre avis sur les Chefs. La composition du jury est la même depuis trois ans. Si Tabata ne les trouvait pas légitimes et aptes à la juger, il ne fallait pas qu'elle s'inscrive dans cette émission.
Maintenant, vous êtes plus Sciences Po ou Cuisine ?
J'ai un peu abandonné l'idée de Sciences Po. Je vais faire une école de gestion hôtelière en octobre prochain. Après ces trois ans, je voudrais trouver un apprentissage en cuisine et à terme ouvrir mon propre restaurant.
Sarah-Louise Guille -
mardi 28 février 2012 à 16h29
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