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samedi 29 mai 2010

Dennis Hopper est mort


PORTRAIT - Acteur, réalisateur, collectionneur, photographe, il a été emporté vendredi par un cancer de la prostate...


Le portrait de Dennis Hopper

Dennis Hopper, qui combattait depuis plusieurs mois un cancer de la prostate, est mort ce samedi à l’âge de 74 ans dans sa propriété de Venice, en Californie. Selon le site TMZ, sa famille se trouvait à ses côtés. Le 26 mars dernier, l’acteur avait reçu, pour sa dernière apparition publique, son étoile sur le «Walk of Fame», à Los Angeles.

«Je me souviens de la mort de Marilyn Monroe (1962), de la marche des Black Panthers (1967), de la première gay pride à New York (1970), de Madonna chantant Like a Virgin (1984), du 11-Septembre (2001)», énumérait encore il y a quelques mois Dennis Hopper. Né le 17 mai 1936, le réalisateur du cultissimeEasy Riderincarnait à lui tout seul une partie de la mémoire culturelle des Etats-Unis.

>> Le portrait de Dennis Hopper en images, c'est par ici

Drogue, alcool, quatre divorces à son actif... Il a brûlé sa vie comme la gomme de ses pneus sur l'asphalte. Et a résisté à presque tout. Etonnant de voir que, même en 2008, lors de sa venue à Paris à l’occasion d’une expo qui lui était dédiée à la cinémathèque française, il gardait un visage sans marque du temps. Le 19 janvier 2010, il demandait encore, à 73 ans, le divorce de sa... cinquième épouse, Victoria Duffy, 41 ans. Dans sa demande, l’acteur indiquait qu’il était séparé de son épouse depuis le 11 janvier dernier, et demandait la garde de leur fille, Galen.

«J'ai voté pour Bush, père et fils, mais là je vote Obama»

Au cinéma, Hopper a tourné auprès des plus grands. Notamment sous la direction de Wim Wenders dans L'Ami américain, de Francis Ford Coppola dansApocalypse now ou de David Lynch pour Blue Velvet. Et pourtant, «personne n’a eu autant de problème que moi avec Hollywood», confiait l’acteur, 72 ans aujourd’hui. Dispute avec Henry Hathaway, producteur phare de l’époque, difficultés de financement de ses films, et vide cinématographique qui s’en est suivi... «Il aura fallu que je reçoive le Lion d’Or à Venise pour The last movie (1971) pour entrer à Universal comme si j’avais gagné un championnat de basket», avait lâché Dennis Hopper, pour qui Hollywood n’était plus qu’un repère de personnes «sorties d’écoles de commerce».

Hopper, c’était aussi l’homme qui photographiait tout ce qui bougeait. Sur ces clichés, on voit James Brown, Tina Turner, Jane Fonda qui tire à l’arc en bikini ou Paul Newman, jeune et torse nu.

Autre spécificité du gaillard: sa collection personnelle. Qui n’a rien d’anecdotique puisqu’il a été l’un des premiers acheteurs de Jean-Michel Basquiat, Roy Lichtenstein ou Andy Warhol - dont il acheté l’une des premières soupes Campbell pour... 75 dollars. Ce dont il n’était pas peu fier.

Dennis Hopper, c’était enfin un individu politiquement compliqué. «J'ai voté pour Bush, père et fils, mais là je vote Obama», avait confié l’acteur. Pourtant, le camp démocrate ne le comptait pas dans ses rangs jusqu’à l’arrivée de l’actuel président des Etats-Unis. «J'étais le premier, dans ma famille, à être Républicain», a expliqué Hopper, qui a aussi voté pour Ronald Reagan (1981-1989) bien qu'il n'ait «jamais été très fan de lui, ni comme acteur, ni comme président». La faute, disait le réalisateur, aux mensonges «innombrables et intolérables» de George W. Bush (Voir la vidéo ici) . C'est dire si Dennis Hopper était bien revenu de tout...

 Alice Antheaume

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