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jeudi 20 octobre 2011

VOD: L'offre cinéma encore trop chère et trop restreinte





INTERNET - C'est ce qui ressort d'une récente étude menée par la Hadopi auprès d'internautes français...

 

Le cinéma représente à l’heure actuelle l’activité principale de VOD en France, avec une part de 65% sur ce marché. Toutefois, plusieurs freins viennent entraver la progression de cette offre, indique la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi), qui publie un rapport sur le sujet à la veille des rencontres cinématographiques de Dijon.
Des prix peu attractifs par rapport à l’offre physique
Les tarifs sont les premiers en ligne de mire. Le prix moyen des œuvres cinématographiques en VOD est de 4,25 euros, selon la Hadopi. Les internautes soulignent «le caractère particulièrement onéreux de l’offre de VOD pour les achats à l’acte», fait savoir l’étude. Des consommateurs qui jugent les prix peu attractifs par rapport à l’offre physique (DVD, Blu-Ray). C’est notamment le cas pour les offres groupées, comme la saison complète d’une série par exemple, qui sont proposées à des prix inférieurs sur support physique en magasin.
Les délais de disponibilité trop longs
Si le délai de disponibilité des œuvres a été avancé à quatre mois après la date de sortie en salles en 2009, les films restent disponibles beaucoup trop tard sur les plateformes légales. «De nombreux internautes soulignent que 36 mois s’écoulent entre la date de sortie en salles d’un film et le moment de sa disponibilité sur une plateforme de VOD sur abonnement, 48 mois pour la vidéo à la demande gratuite, et regrettent cette spécificité française par rapport, par exemple, au marché américain», écrit la Hadopi. La Haute Autorité pense qu’«une évolution de la chronologie des médias» pourrait renforcer l’attractivité de l’offre légale et que les internautes se tourneraient moins vers le téléchargement illégal.
Dans le même ordre d’idées, les consommateurs jugent souvent que la taille des catalogues est encore trop restreinte. Ce qui pourrait s’expliquer en partie par l’absence d’une plateforme de VOD phare qui se démarque des autres.
Pas assez de versions originales sous-titrées
Parmi les autres entraves au développement de l’offre en ligne, citées par les internautes, la Hadopi note également «la faible disponibilité des versions originales et sous-titrées des œuvres» ou encore « la visibilité de l’offre illicite via des sites de direct download, qui bénéficient parfois d’un meilleur référencement sur les moteurs de recherche».
Selon des études menées par le CNC et le Baromètre VoD GfK-NPA Conseil, les actes de consommation légale en VOD représentent aujourd’hui l’équivalent de 10% des entrées cinéma (2% en 2007) et 33% des ventes de films sur support physique (7% en 2007). En avril 2011, 6.000 titres étaient disponibles en VOD sur les plateformes légales françaises.
Anaëlle Grondin 
20 minutes

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