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mercredi 5 mai 2010

Sorties ciné : Imogène, L'amour c'est mieux à 2, Dans ses yeux, L'Elite de Brooklyn...


Cette semaine dans les salles obscures,Imogène McCarthery, incarnée par Catherine Frot, va sévir en espionne pour rire. Les âmes romantiques feront la fête à L'Amour c'est mieux à deux et Dans ses yeux, Oscar du meilleur film étranger 2010.


mogène McCarthery, ou comment une Écossaise sauve la perfide Albion. Sur le papier, Imogène McCathery rappelle Prudence Beresford, figure loufoque des films réalisés par Pascal Thomas (Mon petit doigt m'a dit...), déjà jouée par Catherine Frot. L'actrice excelle donc dans le rôle de cette Bécassine, amoureuse folle de son Écosse natale et donc fortement hostile à l'Angleterre. Ses ennemis ? De redoutables espions bolcheviques qui vont tenter de lui dérober de précieux documents. Le personnage créé par Charles Exbrayat peut compter sur l'aide de son amour d'adolescence incarné par Lambert Wilson, très Cary Grant. Dans un contexte de guerre froide sixties et stylisé, leurs aventures burlesques auraient gagné à copier l'humour second degré d'OSS 117. Or, le premier long métrage réalisé par Alexandre Charlot et Franck Magnier, pourtant ex-auteurs aux Guignols et scénaristes de Bienvenue chez les Ch'tis, reste étonnamment sage.

L'Amour c'est mieux à deux ou la beauté du hasard. Selon Michel, campé par Clovis Cornillac, seule une rencontre due au hasard peut aboutir à une relation amoureuse solide. Son meilleur ami, joué par le très drôle Manu Payet, et accessoirement coureur de jupons, lui organise un rendez-vous arrangé avec Angèle, Virginie Efira. Michel tombe immédiatement sous le charme. Or, tout est remis en cause quand il découvre le stratagème... Dominique Farrugia s'était déjà essayé à la comédie romantique (Delphine 1 : Yvan 0). En compagnie d'Arnaud Lemort, l'ex-Nul goûte à nouveau au genre en lorgnant plutôt maladroitement vers l'humour des frères Farrelly, période Mary à tout prix. Mais les répliques plus ou moins trash ne compensent pas un furieux manque de rythme. Et puis, le côté très fleur bleue du personnage interprété par Clovis Cornillac agaçe très rapidement.

Dans ses yeux ou l'histoire de l'Argentine revisitée. Voici donc le long-métrage qui a privé Un prophètede l'oscar du meilleur film étranger cette année. On peut préférer l'audace de l'oeuvre réalisée par Jacques Audiard : reste que Dans ses yeux vaut largement le coup d'oeil. L'histoire ? Fraîchement retraité, un inspecteur de police, Ricardo Darin, le George Clooney d'Amérique latine, est obsédé par le meurtre, commis il y a trente ans, d'une jeune femme retrouvée atrocement mutilée. Alors qu'il compte faire un roman de cette affaire, il renoue avec Irène, la femme qu'il a toujours aimée en secret... Polar malin et à la mise en scène énergique, voir par exemple le beau plan-séquence dans le stade de football, le film de Juan Jose Campanella dessine en creux l'autoritarisme et les injustices liés au régime militaire des années 70 en Argentine. Romanesque et efficace.

L'Élite de Brooklyn ou la misère du policier. Après quelques films très oubliables, dont Les Larmes du soleil, Antoine Fuqua renoue avec le polar urbain qui fit son succès, notamment Training Day, avec Denzel Washington, récompensé de l'oscar du meilleur acteur. Ici, New York sert de décor à trois parcours croisés de policiers : l'un, père de famille nombreuse, menace de passer la ligne jaune, un autre, sous couverture, voudrait retrouver son identité, et enfin le dernier, bientôt retraité, observe avec fatalisme la violence de la ville. Sous le signe de la rédemption impossible, le film revendique ses influences : Martin Scorsese et William Friedkin. Contre toute attente, Richard Gere, émouvant en flic usé, emporte le morceau.

Les autres films : le trip visuel de Gaspar Noé et la passion du cheval selon Jean Rochefort. , Gaspar Noé, cinéaste controversé depuis Irréversible revient cette semaine avec Enter the Void, trip halluciné d'un drogué tourné en caméra subjective. Un film qui devrait diviser. Enfin, le comédienJean Rochefort, aidé par la réalisatrice Delphine Gleize, montre son amour pour le cheval avecCavaliers seuls, un documentaire relatant le passage de témoin entre un grand entraîneur handicapé et un jeune apprenti.
Magali Hamard - mercredi 05 mai 2010 à 13h00

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