L’autorisation de tournage en Bosnie du premier long métrage d’Angelina Jolie en tant que réalisatrice vient d’être annulée.
L’autorisation de tournage en Bosnie du premier long métrage d’Angelina Jolie en tant que réalisatrice vient d’être annulée par Gavrilo Grahovac, le Ministre de la Culture de la Fédération croato-musulmane. L’actrice, qui souhaitait réaliser un film sur l’histoire d’amour d’un couple qui s'est rencontré à l'aube de la Guerre de Bosnie (1992-1995) avait reçu l’autorisation de tournage au mois de septembre dernier. Mais aujourd’hui le Ministre est revenu sur sa décision après avoir rencontré les membres d'une association locale de femmes musulmanes violées pendant la guerre de Bosnie.
En effet, la presse bosnienne a assuré récemment que le film portait sur une histoire d'amour entre une Musulmane violée et son bourreau, un Serbe, pendant la guerre intra-communautaire qui a ravagé la Bosnie, dans les années 90. Dès lors, Bakira Hasecic, présidente de l'association des Femmes victimes de la guerre de Sarajevo a déclaré à l’AFP «C'est une histoire basée sur un mensonge. Parmi les milliers de témoignages de femmes violées pendant la guerre, il n'en existe pas un seul qui raconte une histoire d'amour entre la victime et son bourreau. » L’annulation de l’autorisation de tournage fait donc suite à des plaintes de victimes de la guerre de 1992-95.
Parallèlement, de nombreux médias condamnent la décision du Ministre, le quotidien bosnien Oslobodjenje, a même titré en Une « Là où s'arrête la logique, commence la Bosnie ». Le coproducteur bosnien du film, Edin Sarkic, a pour sa part démenti fermement un tel scénario, indiquant à l'AFP qu'il l'avait remis mercredi même au ministère de la Fédération croato-musulmane. Celui-ci a tenu à préciser "Tout le monde juge des choses sans même savoir de quoi il s'agit, car personne n'a lu le scénario" (…)"J'attends maintenant une réponse positive le plus tôt possible. J'espère dès aujourd'hui, car je ne peux pas avancer dans mon travail". Le tournage, annoncé par l'actrice au mois d’août dernier alors qu'elle se rendait en Bosnie en qualité d'ambassadrice de bonne volonté auprès des réfugiés dans l'est du pays, a déjà débuté en Hongrie et devait se poursuive en novembre en Bosnie. Le Ministre de la Culture de la Fédération croato-musulmane devrait lire le "nouveau" scénario afin de confirmer ou non sa décision.
Laëtitia Forhan avec l’AFP
En effet, la presse bosnienne a assuré récemment que le film portait sur une histoire d'amour entre une Musulmane violée et son bourreau, un Serbe, pendant la guerre intra-communautaire qui a ravagé la Bosnie, dans les années 90. Dès lors, Bakira Hasecic, présidente de l'association des Femmes victimes de la guerre de Sarajevo a déclaré à l’AFP «C'est une histoire basée sur un mensonge. Parmi les milliers de témoignages de femmes violées pendant la guerre, il n'en existe pas un seul qui raconte une histoire d'amour entre la victime et son bourreau. » L’annulation de l’autorisation de tournage fait donc suite à des plaintes de victimes de la guerre de 1992-95.
Parallèlement, de nombreux médias condamnent la décision du Ministre, le quotidien bosnien Oslobodjenje, a même titré en Une « Là où s'arrête la logique, commence la Bosnie ». Le coproducteur bosnien du film, Edin Sarkic, a pour sa part démenti fermement un tel scénario, indiquant à l'AFP qu'il l'avait remis mercredi même au ministère de la Fédération croato-musulmane. Celui-ci a tenu à préciser "Tout le monde juge des choses sans même savoir de quoi il s'agit, car personne n'a lu le scénario" (…)"J'attends maintenant une réponse positive le plus tôt possible. J'espère dès aujourd'hui, car je ne peux pas avancer dans mon travail". Le tournage, annoncé par l'actrice au mois d’août dernier alors qu'elle se rendait en Bosnie en qualité d'ambassadrice de bonne volonté auprès des réfugiés dans l'est du pays, a déjà débuté en Hongrie et devait se poursuive en novembre en Bosnie. Le Ministre de la Culture de la Fédération croato-musulmane devrait lire le "nouveau" scénario afin de confirmer ou non sa décision.
Laëtitia Forhan avec l’AFP
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