Le pitch - Le vaisseau commercial Nostromo et son équipage rentrent sur Terre avec une importante cargaison de minerai. Mais lors d'un arrêt forcé sur une planète déserte, l'officier Kane se fait agresser par une forme de vie inconnue…
Pourquoi le (re)voir ? Parce que dans l’espace, personne ne vous entendra crier. Sur un concept assez basique de "film de monstre", Ridley Scott livre un monument de la SF (son approche de la SF "quotidienne" et des ouvriers de l’espace fonctionne à merveille) et de l’angoisse, où la créature, quasi-invisible, ménage ses apparitions pour mieux jouer avec les nerfs du spectateur... et apporter une dimension quasi-sexuelle à sa relation avec la belle Ripley (qui était d'ailleurs un homme dans la première ébauche du scénario). Trente ans après, Alien, le huitième passager n’a pas pris une ride.
C'est culte ! La scène du repas, interrompue par le jaillissement de la créature depuis le corps de John Hurt. Si l'acteur était au courant, ses partenaires ignoraient tout du déroulement de la séquence... à tel point que leurs réactions lorsque le sang les asperge ne sont pas feintes.
L'anecdote qui tue - La créature, imaginée par H.R. Giger, s’inspire d'un mélange de fragments organiques avec des pièces mécaniques : la maquette a été ainsi conçue avec de vrais ossements assemblés avec de la plasticine sur des tuyaux et des pièces de moteur. Cette nouvelle forme d'art contemporain sera nommée par ses soins la "biomécanique".
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