Le programme-phare de Canal+, Le Grand Journal de Michel Denisot, devrait évoluer singulièrement à la rentrée. Yann Barthès pourrait même prendre du bon galon avec son Petit Journal.
Ne pas tomber dans les mêmes travers que Nulle Part Ailleurs, morte de n'avoir su se renouveler suffisamment... Canal+ a réussi à remettre son access prime time en ordre de bataille. Depuis 2004 (et oui déjà !), Michel Denisot et ses chroniqueurs du Grand Journal sont les stars de cette case horaire et les invités prestigieux qui s'y bousculent chaque jour en sont les témoins évidents.
Pourtant, selon Le Parisien, Michel Denisot aurait décidé de faire évoluer le concept. Des modifications assez notables auraient été proposées, notamment en ce qui concerne le trublion du PAF : Yann Barthès. Le présentateur du Petit journal est l'une des figures de proue du navire et il est dit qu'à l'heure de son petit mag satirique politico-sociéto-politique, les directeurs de com' des personnalités politiques de tous bords arrêtent, posent les stylos, et attendent, la sueur au front, de savoir qui sera dégusté à la sauce ultra lol.
Cela ne devrait donc pas s'arranger en septembre puisqu'en plus d'une arrivée possible de Nicolas Bedos, Yann Barthès verrait Le Petit Journal passer de 8 à 20 minutes quotidiennes. "Comme une émission dans l'émission, que ses partisans voudraient inspirée du Daily Show de Jon Stewart, sur la chaîne américaine Comedy Central", explique le quotidien. Il précise que la production pourrait devenir autonome, dirigée par Laurent Bon.
D'autres stars de Canal+ modifieraient leur passage à l'antenne : Les Guignols de l'info. Des tests marketing effectués devant un panel de téléspectateurs pourraient entraîner un changement horaire : de 19h59, les marionnettes avanceraient leur passage à 19h45, un première dans l'histoire de ce journal satirique supposé casser le début des 20 heures des chaînes concurrentes. Rien n'est fait pour le moment.
Qui alors pour remplacer le latex de 20 heures ? Et pourquoi pas Michel Denisot en personne. Le Parisien explique que cette année de lancement de campagne présidentielle sera, bien entendu, au centre des stratégies. Comment concurrencer alors les grand messes du 20 heures, qui ne manqueront pas d'inviter des femmes et hommes politiques dans leur journaux ? Simple : faire pareil ! Le boss Denisot pourrait choisir cet horaire pour interviewer candidats et soutiens des partis en lice pour la mandature suprême.
Rumeurs ou pas, il est certain, en attendant, que les échéances à venir auront des conséquences sur les grilles de programmes de toutes les chaînes françaises... Canal+ entend bien ne pas se laisser dépasser par les événements.
Patrice Le Nen - mercredi 04 mai 2011 à 11h10
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