Se pour défendre DSK
Le FMI a annoncé que John Lipsky, n°2 de l'institution, assurerait désormais l'intérim à la direction générale.
En France, la classe politique a fait part de sa stupéfaction. L'épouse de DSK, Anne Sinclair, s'est exprimée dans un communiqué : «Je ne crois pas une seule seconde aux accusations qui sont portées contre mon mari. Je ne doute pas que son innocence soit établie », affirme-t-elle, appelant «chacun à la décence et à la retenue».
18h21. Les arguments des avocats de DSK. Ils assurent qu'il y a des zones d'ombres et que DSK n'a pas essayé de fuir. Leur client est prêt à rester à New York. Ils le présentent comme innoncent et coopértif, selon le journaliste d'Europe 1 sur Twitter.
18h13. Le procureur demande un maintien en détention. Son discours est très ferme, estime que DSK était en train de fuir, selon un journaliste sur Twitter. Les avocats de DSK plaident l'absence d'antécédents judiciaires de leur client, écrit un journaliste sur Twitter. Que va décider la juge ?
18h05. «DSK devant le juge», écrit le journaliste d'Europe 1, qui précisait quelques instants plus tôt que des photographes avaient pénétré dans la salle.
18h03. Live. DSK est «assis sur le banc. Avocats parlent à juge», écrit François Dufour sur Twitter. «Suspension de séance de 5 minutes», selon le correspondant de l'AFP.
17h55. Sur place. «DSK discute avec ses avocats», écrit le journaliste d'Europe 1. «Il écoute, le front plissé», précise François Dufour.
17h49. Témoignages sur place. «J'ai croisé son regard perdu. DSK est là, s'est assis dans un coin pour ne pas être vu», assure un journaliste sur Twitter. «11 policiers ds la salle. Il attend son tour. DSK debout devant moi. On lui prend 2 photos d'archi près. Nos regards se croisent.», écrit François Dufour sur Twitter.
17h46. Le retour. «DSK rerentré», écrit François Dufour, présent dans la salle d'audience, sur Twitter.
17h40. Déroulé de l'audience. Portant un costume sombre et une chemise blanche, DSK
est entré à 16h50 et s'est assis sur un banc à côté d'un autre accusé, qui est passé avant lui. L'air fatigué et songeur, Dominique Strauss-Kahn a regardé la juge Melissa Jackson, qui officie ce lundi et qui devra décider de le libérer ou non sous caution, et déterminer le montant de la caution à verser.
Il en est ensuite ressorti au bout de huit minutes pour une raison inconnue et n'a toujours par reparu 30 minutes plus tard, mais Dominique Strauss-Kahn n'avait apparemment pas quitté le tribunal.
L'audience se tient dans une salle de taille moyenne du tribunal pénal situé à Centre Street, dans le sud de Manhattan. Des dizaines de journalistes et des badauds se pressaient à l'extérieur et à l'intérieur du tribunal, où se succèdent généralement les comparutions en flagrant délit de petits ou grands délinquants.
17h32. Chronologie. Dominique Strauss-Kahn a effectué les formalités pour quitter sa chambre du Sofitel de New York entre 12h28 et 12h38, alors que la femme de ménage qui l'accuse y était entrée vers midi samedi, déclare une source au sein du groupe hôtelier Accor à l'AFP.
17h25. Twitter. «Où est passé DSK? Le vice-consul de France attend comme tout le monde dans la salle», écrit le journaliste de l'AFP. Pour Europe 1, «Strange. Plus de défilé de prévenus et DSK ne revient pas.»
17h19. Suspens. «Il n'y a plus que 5 policiers. Nobody knows what happened. Avocats Taylor and Brafman not on the room», écrit François Dufour, présent dans la salle d'audience. Plus tôt, il avait précisé que «5 autres accusés s'assoient sur le banc. Comme DSK, ils sont entrés à gauche de la juge par arrière salle».
17h10. DSK est bien ressorti de la salle d'audience. «DSK est resté 8 minutes dans la salle d'audience. De 10h47 a 10h55. Il en est resorti. On ne sait pas pourquoi. Son cas n'a pas été évoqué.», écrit le journaliste de l'AFP sur Twitter.
17h05. Des journalistes tweetent depuis la salle d'audience. «DSK est visiblement atteint», selon le journaliste d'Europe qui assure que le Français vient de ressortir de la salle d'audience. «Dsk resorti, pas d'explication. D'autres prevenus defilent devant la juge». Le juge est une femme.
16h55. DSK est entré dans la salle d'audience du tribunal pénal de New York. Il doit se voir signifier les chefs d'inculpation d'agression sexuelle, tentative de viol et séquestration de personne retenus contre lui.
16h46. La Maison Blanche se dit «confiante» dans le fonctionnement normal du FMI.
16h32. Cambadélis passe à l'offensive. Le député strauss-kahnien Jean-Christophe Cambadélis, tout en se défendant d'être «un adepte des complots», affirme que la droite «avait promis à Dominique Strauss-Kahn le feu nucléaire dès qu'il ferait ses premiers pas de candidat». «C'est toute la droite qui menace depuis un an dans les déjeuners d'avoir des photos et des dossiers» sur DSK, a précisé ensuite un responsable socialiste. «Dans le dossier, il y a beaucoup de contradictions, à commencer par la fuite (...) Celle-ci n'a pas eu lieu», estime Jean-Christophe Cambadélis, sans plus de précisions. «Nous ne pouvons pas croire à sa culpabilité. Il sera bientôt au milieu de nous (...) Après le temps de la spéculation, de l'émotion et de l'accusation, vient le temps de la défense et de l'amitié», a encore déclaré le premier soutien de DSK.
16h22. Heure de check-out. DSK a réglé sa note au «check out» de l'hôtel à 12h28, selon le Monde, qui rapporte que la version policière, qui a pu varier, fait état d'une entrée de la femme de chambre vers 12 heures. L'heure de 13 heures avait auparavant plusieurs fois été évoquée. Le journal précise par ailleurs que le président du FMI s'est enregistré à l'aéroport à 15h40 et qu'il avait réservé son billet «de longue date».
16h13. Discussions entre époux. Selon le Monde, daté de mardi, Anne Sinclair «a confié à des proches avoir eu Dominique Strauss-Kahn, samedi, après que celui-ci eut déjeuné avec sa fille. Elle l'aurait également eu sur le trajet de l'aéroport. D'après l'un des proches, Anne Sinclair aurait alors rapporté une conversation avec son mari, celui-ci évoquant un problème grave, mais sans faire aucune allusion à l'agression de l'hôtel.»
16h02. «Un effroyable lynchage planétaire». Le président d'honneur du MRC (Mouvement républicain et citoyen) Jean-Pierre Chevènement dénonce «un effroyable lynchage planétaire» contre Dominique Strauss-Kahn, affirmant que son inculpation repose sur «un unique témoignage forcément fragile». «Le coeur ne peut que se serrer devant ses images humiliantes et poignantes qu'on donne de lui», déplore l'ancien ministre sur son blog au sujet de DSK. «Et si c'était une monstrueuse injustice?», s'interroge-t-il.
15h56. Visite guidée des chambres. Pour découvrir l'intérieur des chambres d'hôtel du Sofitel
15h47. Le FMI et les Européens. L'Europe doit «continuer» à diriger le Fonds monétaire international et de préférence avec «quelqu'un qui assure un mandat complet», estime le ministre des Finances Belge Didier Reynders, alors que le débat sur la succession de Dominique Strauss Kahn est déjà lancé.
15h18. Un rapport de police accablant, selon un site français. Atlantico, un site d'information marquée à droite sur l'échiquier politique, et qui ne s'en cache pas - l'un de ses actionnaires étant Arnaud Dassier, un conseiller web de Nicolas Sarkozy - révèlent plusieurs rapports de police et diplomatiques, transmis dimanche et lundi à Paris par le consulat français à New York. Ils seraient accablants pour le directeur général du FMI selon le site. Un rapport diplomatique ferait état «des griffures ont été constatées sur le torse de l’auteur présumé. Ce dernier a donné son accord pour que des examens complémentaires soient réalisés», précisant que des «des traces ADN» ont été découvertes, dont «les résultats des prélèvements ne sont pas attendus avant un délai minimum de cinq jours».
14h55. Aubry bouleversée. Martine Aubry, la première secrétaire du Parti socialiste se dit «bouleversée» par les images de DSK menotté.
14h42. Rebsamen ne croit pas au complot. Le sénateur-maire PS de Dijon François Rebsamen déclare qu'il ne croit pas aux théories du complot parfois évoquées dans l'affaire Strauss-Kahn et appelle «à une grande prudence» dans un entretien à publicsenat.fr.
13h57. Dominique Strauss-Kahn a bien signalé samedi son départ à la réception de l'hôtel Sofitel de New York, indique le groupe hôtelier Accor, propriétaire des Sofitel. Accor refuse de préciser si le patron du FMI est un habitué de cet hôtel, ni pour combien de temps son séjour était prévu. La femme de chambre est entrée dans la suite de M. Strauss-Kahn «pour faire le ménage», indique par ailleurs la direction, en précisant que le personnel n'a pas d'autre moyen que de sonner pour savoir si quelqu'un se trouve à l'intérieur. La configuration de la suite 2806, dans laquelle a séjourné DSK, «n'est pas très pratique» et peut expliquer «qu'on n'entende pas du tout une employée entrer dans la chambre», déclare pour sa part Paul Dubrule, cofondateur d'Accor.«La salle de bain se trouve tout au fond de la suite, après un coude», explique M. Dubrule, qui a utilisé cette suite à de nombreuses reprises.
13h20. La Commission européenne affirme que l'inculpation du directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn n'aurait «pas d'impact» sur les programmes d'aide en faveur des pays de la zone euro, notamment la Grèce, et jugé prématuré d'engager un débat sur sa succession.
13h06. L'ex-ministre de la Justice Elisabeth Guigou (PS) juge les images de Dominique Strauss-Kahn menotté d'«une brutalité d'une violence, d'une cruauté inouies» et elle s'est dite «heureuse» que la France n'ait «pas le même système judiciaire que les Etats-Unis. Elle a souligné qu'en France, «depuis la loi du 15 juin 2000» sur la présomption d'innocence, votée lorsqu'elle était Garde des Sceaux, «publier des photos de personnes menottées» était «interdit par la loi».
12h39. L'Allemagne aimerait voir un Européen succéder à DSK à la tête du FMI. Il y aurait «de bonnes raisons» pour que le successeur éventuel de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI soit un autre Européen, a indiqué lundi le porte-parole du gouvernement allemand. «L'Europe n'est pas abonnée au poste de directeur général» . Mais «dans la situation actuelle» de crise de la dette en zone euro, une situation qui accapare beaucoup le FMI, «il y aurait quand même aux yeux du gouvernement de bonnes raisons de trouver un bon candidat européen», a-t-il poursuivi.
12h30. Selon RMC.fr, les avocats de DSK évoquent un alibi pouvant disculper leur client. Selon eux, DSK a quitté son hôtel à midi, en réglant la note et en rendant les clés, soit une heure avant la supposée agression. Il aurait ensuite déjeuné avec sa fille dans un restaurant new-yorkais avant de prendre un taxi pour l'aéroport JFK.
DSK se battra "vigoureusement" selon ses avocats
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